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Questions au gouvernement : Le député Dakpè Sossou adresse deux questions au gouvernement
Publié le jeudi 23 juin 2016  |  24 heures au Bénin
Assemblée
© aCotonou.com par DR
Assemblée nationale du Bénin




L’honorable Dakpè Sossou, deuxième secrétaire parlementaire de l’Assemblée nationale, a formulé deux questions à l’adresse du gouvernement concernant la situation au SITEX de Lokossa et celle relative à la chute économique dans le secteur des véhicules d’occasion.

La démarche du député repose sur l’application de l’article 106 du règlement intérieur du Parlement. Une donne qui lui a permis d’interpeller l’exécutif à travers le ministre compétent du gouvernement sur les raisons qui militent en faveur de la baisse des performances économiques de l’industrie aux lendemains du départ des chinois. C’est au regard du même dispositif des textes qui organisent le fonctionnement de l’institution que ce dernier cherche à comprendre la situation qui mine le secteur des véhicules d’occasion au profit du Togo, l’Etat voisin de notre pays. Si le député est préoccupé par les raisons qui explique la mauvaise gestion administrative, matérielle et financière au niveau du SITEX, il voudrait aussi savoir le fondement de la nouvelle donne dans ledit secteur qui apporte une bouffée d’oxygène à l’économie béninoise. De façon nette, il est à la recherche des véritables causes de la chute de la filière de véhicules d’occasion au Bénin et une précision sur les vrais acteurs (publics et ou privés) de la filière.
N.A

QUESTION ORALE AVEC DEBAT AU GOUVERNEMENT
(Article 106 du Règlement intérieur de l’Assemblée Nationale)

Objet :Gestion de la SITEX et de la CBT
Ouverte dans les années 80, la Société des Industries Textiles (SITEX) de Lokossa a chuté au lendemain du départ des Chinois, suite au désir du Gouvernement Béninois de prendre en charge la gestion de l’entreprise. Il n’est un secret pour personne que la société traverse depuis 2008 une mauvaise gestion et se trouve confrontée aujourd’hui à de nombreuses difficultés telles que :
 L’irrégularité cruelle en approvisionnement du coton,
 L’augmentation de la masse horaire mensuelle de travail à 173 au lieu de 160 fixée par la loi,
 Le non-paiement des arriérés de salaire au personnel de novembre à juillet 2013,
 Le non versement des cotisations part patronale et par ouvrière à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) depuis l’année ci-dessus indiquée, pour ne citer que ces difficultés.
Cette situation consternante préoccupe la Représentation Nationale qui demande au Gouvernement de faire la lumière sur la gestion administrative, matérielle et financière de la SITEX d’une part et sur la situation sociale qui prévaut à la Compagnie Béninoise des Textiles (CBT) de Lokossa dont les ouvriers continuent de percevoir un salaire mensuel utopique et dérisoire de quarante mille (40.000) FCFA, d’autre part. De ce maigre salaire sont amputées les durées de coupure du courant électrique. La Représentation Nationale s’empresse de savoir :
1. Ce qui justifie la mauvaise organisation du travail à la SITEX ainsi que les mauvaises conditions de vie et de travail des employés,
2. Les raisons liées au non versement des prélèvements sur salaire à la CNSS,
3. Qui sont les responsables des différents cas de vol constatés au sein de la société et les mesures prises pour sanctionner ces derniers,
4. Combien l’État a versé pour l’administration déléguée de la SITEX jusqu’à ce jour et les résultats obtenus,
5. Ce qui explique la mauvaise gestion administrative, matérielle et financière qui caractérise la SITEX,
6. Les mesures prises par le Gouvernement pour restructurer la SITEX et lui redonner vie pour le bonheur du peuple Béninois,
7. Le type de régime auquel sont soumis les travailleurs de la CBT,
8. Ce qui explique la non représentativité du personnel de la CBT au sein du Conseil d’Administration.

Porto-Novo, le 20 Juin 2016

Dakpè SOSSOU

QUESTION ORALE AVEC DEBAT AU GOUVERNEMENT
(Article 106 du Règlement intérieur de l’Assemblée Nationale)

Objet : Chute de la filière de véhicules d’occasion au Bénin
Le Bénin, compte tenu de la faiblesse du pouvoir d’achat des consommateurs et du développement du secteur tertiaire (le transport notamment), s’est engagé depuis plus d’une vingtaine d’années dans le commerce des véhicules usagés communément appelés « véhicules d’occasion » ou vulgairement « venus de France ».
Malgré la crise économique des années 80, la dévaluation du franc CFA en 1994, ce commerce a intégré les marchés de la sous région, tels que le Nigeria, le Burkina Faso, le Niger, le Mali, bref les pays de l’interland, et a réduit le marché des véhicules neufs.
Le commerce des véhicules d’occasion en provenance de l’Europe a connu depuis lors un essor considérable au Bénin, dû principalement à l’importance du transport. Il est ainsi considéré comme l’un des facteurs essentiels du développement et le fondement de l’éveil économique national ceci, grâce à la position géographique charnière de notre pays.
Malheureusement, les données relayées aujourd’hui n’augurent en rien un brin d’espoir dans ce secteur.
Les opérateurs économiques des pays de l’interland menacent d’abandonner leurs activités au Port autonome de Cotonou, notamment le marché des véhicules d’occasion, au profit du Port d’Abidjan. Certains acteurs de la plate forme portuaire confirment ce malaise et compte plutôt recourir au Port Autonome de Lomé (TOGO) dont les tarifs et taxes sont plus compétitifs que ceux de Cotonou.
Face à cette situation qui met en mal l’économie nationale, la Représentation Nationale prie le Gouvernement d’apporter des réponses claires aux questions suivantes.
1. Quelles sont les véritables causes de la chute de la filière de véhicules d’occasion au Bénin ?
2. Quelles sont les principales raisons qui expliquent le caractère contraignant des procédures au port de Cotonou ?
3. Qui sont les vrais acteurs (publics et ou privés) de la filière de véhicules d’occasion ?
4. Combien la filière de véhicules d’occasion a-t-elle rapporté au Bénin les huit (8) dernières années ?
5. Dans quel compte (public ou privé) les fonds issus de cette filière sont-ils versés ? Quelles en sont les preuves ?
6. Le port de Cotonou demeure-t-il un port compétitif ?

Porto-Novo, le 20 Juin 2016
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