Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aCotonou.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Passation de service au niveau des préfectures : la rupture désormais aux commandes des départements
Publié le jeudi 30 juin 2016  |  La Nouvelle Expression




Lentement mais sûrement, dit-on. Après le courageux acte du choix des chefs-lieux des six nouveaux départements et la nomination des préfets dans chacun des douze départements par le Président Talon et son gouvernement, les départements de l’Atlantique, du Littoral, de l’Ouémé, du Plateau, du Couffo, des Collines et du Zou sont désormais en mode rupture.

Nommés en conseil des ministres le mercredi 22 juin 2016, les nouveaux préfets sont déjà aux affaires. En effet, dans le département de l’Atlantique, c’est la maison des jeunes de la commune d’Allada qui a servi de cadre à la cérémonie d’installation du tout nouveau préfet Jean-Claude Codjia. Dans le département du Couffo, la cérémonie a lieu au Centre de Promotion Sociale d’Aplahoué où Christophe Mégbédji est installé dans ses fonctions du premier Préfet du département du Couffo.

Il a pris les attributs liés à sa charge des mains de Corentin Kohoué, Préfet du Mono – Couffo sortant. Dans le département des Collines, Barnabé Dassigli, ministre de la Décentralisation et de la gouvernance locale, a procédé à l’installation de Nonhouégnon Donatien hier mardi 28 juin à la place Egbakokou de Dassa-Zounmè. Modeste Toboula a pris officiellement les rênes de la préfecture du Littoral des mains de Epiphane Quenum, le désormais ex-Préfet des départements de l’Atlantique-Littoral. Dans le Zou, la cérémonie de passation de service a eu lieu à la salle de conférence de la préfecture à Abomey, où Firmin Kouton a été officiellement installé. A tous les lieux de passation de service, on note la présence des responsables en charge de la décentralisation, des parents et amis. Les nouveaux préfets installés sont tous des acteurs incontournables de la décentralisation au Bénin.
Un prix à l’excellence

A travers ces nominations, on s’aperçoit que ce sont des hommes qu’il faut à la place qu’il faut. Ils sont pour la plupart des administrateurs civils et des connaisseurs fins de la décentralisation. En effet, Jean-Claude Codjia, le nouveau Préfet de l’Atlantique, digne fils de la cité historique de Ouidah, est l’une des vieilles gardes de l’administration territoriale au Bénin. Ancien sous-préfet d’Abomey-Calavi et Secrétaire général de la Préfecture de Porto-Novo, il occupait depuis 2012, le poste de Secrétaire Général du ministère de la Décentralisation. Quant à Christophe Mégbédji, nouveau préfet du Couffo, il était jusque-là le maire de la Commune de Klouékanmè. Il est d’ailleurs le seul à occuper le fauteuil de maire de Klouékanmè depuis la mise en œuvre du processus de décentralisation. De l’autre côté du Zou, Firmin Kouton est un administrateur civil. En fonction depuis trois ans à la préfecture du Zou, il est le chargé de mission de Sébastien Chabi, le préfet sortant du Zou-Collines. Ce sont donc des hommes d’expérience que le Président Patrice Talon a nommés à la tête des départements du Bénin.

Les attentes des populations

Après être officiellement installés dans leurs nouvelles fonctions au terme de cérémonies sacramentelles, chacun d’eux, en ce qui le concerne, décline les grands défis auxquels ils entend s’atteler pour la réussite de sa mission. Et si le régime Talon a su désigner et a nommé des hommes qu’il faut dans les douze départements du Bénin, le défi reste grand. Il va falloir que les données changent au niveau de nos collectivités locales. Ils devront être les représentants du Président Talon dans les départements, s’activeront au contrôle des communes et non des fous du roi. Ils ne devront avoir qu’un seul objectif : le développement des collectivités locales.

Car, avec le régime défunt, les Préfets étaient à la solde du Président de la République et perturbaient toutes manifestations à l’encontre du Président. Certains donnaient des consignes fermes aux forces de l’ordre. C’est le cas du massacre des enseignants à Abomey, il a quelques années, ordonné par le préfet Armand Nouatin. Vivement que le régime Talon, que beaucoup qualifient de régime d’espérance, redonne espoir aux populations par le biais des douze départements.
Hyacinthe s. GOUETI-DJATCHA
Commentaires