Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aCotonou.com NEWS
Comment

Accueil
News
Education
Article
Education

Noël Chadaré, Sg/Cosi-Bénin : « Il vaut mieux qu’on nous donne les résultats réels au lieu de les maquiller »
Publié le jeudi 7 juillet 2016  |  Fraternité
Noël
© aCotonou.com par CODIAS
Noël Chadaré,Secrétaire général de la Confédération des organisations syndicales indépendantes (Cosi-Bénin) lors de la Conference de presse des centrales et confédérations syndicales sur l`actualité nationale au Bénin.
Cotonou 12 Août, Bourse du travail. La CGTB, CSA Bénin, COSI Bénin se prononce sur les dossiers de l`OCBN, la révision de la constitution et autres actualités nationales.




Pour une fois, on a eu des résultats qui reflètent le niveau de nos apprenants. C’est dommage que ce soit ainsi. Or, en Approche par compétence, on devrait avoir un taux de réussite nettement supérieur à celui-là. Mais il vaut mieux qu’on nous donne les résultats réels au lieu de les maquiller. Au moins avec ce pouvoir, on a évité de maquiller les résultats et cela reflète le niveau des apprenants.
Ceci n’est pas la faute au Nouveau programme. Il y a que le ratio apprenants-enseignant n’est pas vraiment respecté. Les formations ne sont pas régulièrement tenues. Les gens ne sont pas toujours en phase par rapport à l’Approche par compétence. En dehors de cela, nous avons l’éternel problème de l’effectif pléthorique, le manque criant du personnel enseignant. L’instituteur doit garder deux classes. Ce n’est pas en classe de Cm2 qu’il faut mettre les meilleurs enseignants, mais c’est depuis les basses classes qu’il faut préparer l’apprenant.
Le Gouvernement doit aussi donner les subventions aux établissements à temps. La scolarité est gratuite et c’est une mesure qu’on doit saluer. Mais la mesure prise n’a pas été accompagnée comme cela se doit. Les établissements ont besoin des intrants pédagogiques pour que le travail soit bien fait. Il y a que les directeurs d’écoles se sont endettés auprès des fournisseurs, parce que la subvention n’arrive qu’en fin d’année. A ce moment, les carottes sont cuites. Les écoles ont fonctionné au ralenti et les enseignants ont fait ce qu’ils ont pu. Avec ces problèmes, on ne peut que s’attendre aux résultats que nous avons.
Patrice SOKEGBE
Commentaires