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Regain de conflits entre agriculteurs et éleveurs : Talon face à l’épineuse question de la transhumance
Publié le lundi 11 juillet 2016  |  Fraternité
Le
© Autre presse par DR
Le cri de détresse de la communauté Peule du Bénin




Des morts. A Malanville, il y en a encore eu encore sept, ces dernières heures, à cause des affrontements entre agriculteurs et transhumants peulhs. Toujours, à cause des dégâts causés à leurs cultures par les animaux, des vols de leurs récoltes et parfois des viols sur les femmes par les transhumants, les relations entre agriculteurs et peulhs ont été de tout temps tendue. Et depuis des lustres, faute d’une organisation adéquate des activités de la transhumance par les pouvoirs politiques, les conflits sont devenus récurrents.
Pourtant, des Béninois ont cru trouver le bon bout avec le député Issa Azizou qui, au cours de la 6ème législature, a mis tout en œuvre pour faire voter l’avant proposition de loi portant code pastoral et de la transhumance. Mais peine perdue. Les scènes de violence continuent, au grand regret des citoyens épris de paix, de rythmer les relations entre éleveurs peulhs et agriculteurs. Et si rien n’est fait par les gouvernants, personne ne peut présager des conséquences qui pourraient découler des batailles répétées entre ces deux catégories d’acteurs du secteur primaire.
Aujourd’hui, Malanville pleure ses sept morts. Demain, qui peut parier que dans une autre localité, le bilan ne serait pas plus déplorable ? Il va sans dire qu’en matière de réformes, de mesures et des décisions à prendre pour le bien-être des populations, le président Patrice Talon et son gouvernement ont du pain sur la planche. En tout cas, celles relatives aux activités liées à la transhumance s’y invitent. Peut-être même, à quelque chose malheur est bon. Car, il est temps de définitivement trouver une solution pour mettre fin aux récurrents conflits entre peulhs et agriculteurs. Et pour qu’il en soit ainsi, le président Talon doit, une fois de plus, démontrer qu’il est un médiateur né.
Angelo DOSSOUMOU
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