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Risque d’invalidité de l’année académique à la Flash : qu’attend le Gouvernement pour désamorcer la bombe à l’Uac?
Publié le lundi 11 juillet 2016  |  Notre Voix
COUFFO/EDUCATION
© Autre presse par DR
COUFFO/EDUCATION : Les étudiants de la Flash Aplahoué protestent contre le paiement des frais de reprise





Ça sent mauvais à l’Université d’Abomey-Calavi! Plus rien ne va à la Faculté des lettres, arts et sciences humaines. Etudiants et autorités ne parlent plus le même langage. Ils sont toujours divisés sur la question de la session unique au sein de cette entité. Malgré la proposition faite par l’équipe rectorale en vue de sauver l’année, celle de l’évaluation de rachat, les étudiants ont encore boycotté, hier dimanche 10 juillet 2016 les compositions de leurs camarades du département de la sociologie. Ils exigent en effet, la prise d’un acte administratif définissant clairement les modalités d’organisation de l’évaluation de rachat proposée par l’équipe rectorale. Une situation qui interpelle le Gouvernement qui doit mettre fin à la crise afin d’éviter le pire.



Qu’attend le Gouvernement pour désamorcer la bombe à l’Uac? C’est la question qui mérite bien d’être posée au regard de l’ampleur que prend depuis quelques semaines la crise qui secoue l’Université d’Abomey-Calavi en général et la Faculté des lettres, arts et sciences humaines (Flash) en particulier. Si rien n’est fait dans les semaines à venir, on pourrait assister à l’invalidation pure et simple de l’année académique 2015-2016 au niveau de cette entité. Grâce à l’équipe rectorale dirigée par le Recteur Brice Sinsin, la première bombe a été désamorcée à travers la note service n°411-16/UAC/SG/CR/SP en date du 5 juillet 2016. Cette note fait suite à la décision des instances de la Flash que sont le décanat, le Conseil pédagogique et l’Assemblée générale. Dans leur décision, ces responsables avaient accordé un moratoire aux responsables des institutions estudiantines qui devraient manifester par écrit, leur accord pour la poursuite des examens des semestres impairs au niveau de cette Faculté. Sinon l’année universitaire en cours serait invalidée. Ils justifiaient cela par les impératifs de l’organisation des activités pédagogiques à l’Université d’Abomey-Calavi (UAC) d’une part, et le caractère spécial du calendrier académique de l’année en cours à la Flash d’autre part. Ce moratoire avait pris fin depuis le vendredi 08 juillet dernier. N’eut été la prompte réaction de l’équipe rectorale, les responsables de la Flash auraient déjà mis en exécution leur décision. Selon la note du Rectorat, il est désormais organisé une évaluation de rachat à l’intention des étudiants qui n’ont pas validé leur semestre ou qui n’ont pas satisfait aux conditions d’enjambement à l’Université d’Abomey-Calavi (UAC). Leur souci est d’harmoniser l’organisation des évaluations de fin des semestres pairs dans toutes les Entités de formation de recherche (EFR). Toujours selon cette note, le Rectorat donne la possibilité à chaque entité de formation de recherche de définir les modalités de l’évaluation de rachat. C’est d’ailleurs ce point qui divise désormais autorités et étudiants de cette entité. A l’issue d’une Assemblée générale tenue le jeudi 07 juillet dernier, institutions estudiantines ont décidé de la poursuite du mouvement de boycott des compositions à la Flash jusqu’à ce que le décanat prenne un acte administratif notifiant clairement non seulement les modalités de l’évaluation de rachat dans sa faculté mais aussi et surtout actualise le calendrier académique en y insérant la période de déroulement de rachat. N’ayant pris cet acte, les étudiants ont effectivement empêché, hier dimanche 10 juillet 2016 leur camarade du département la sociologie de composer. Face à la gravité de la situation, le Gouvernement doit enfin sortir de son mutisme pour siffler la fin de la récréation. Sinon le mouvement risque de toucher les autres facultés. Ce qui pourrait déboucher sur la paralysie générale de l’Université d’Abomey-Calavi comme ce fut le cas l’année dernière. Le Rectorat a déjà joué sa partition dans la résolution de cette crise. Mais les étudiants restent campés sur leur position. Ainsi, la prompte réaction est donc vivement attendue pour désamorcer la bombe aussi bien pour le bonheur des étudiants de la Faculté des lettres, arts et sciences humaines (Flash) que celui de la communauté universitaire tout entière.

Benn MICHODIGNI
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