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Médicaments traditionnels : Validation des documents pour une homologation prochaine
Publié le vendredi 15 juillet 2016  |  La Nouvelle Expression
Bénin
© Autre presse par DR
Bénin : Le gouvernement dit halte aux faux médicaments




La direction de la Pharmacie, du médicament et des explorations diagnostiques (Dpmed) a organisé un atelier de validation des documents relatifs à l’homologation des médicaments traditionnels à base de plantes au Bénin. Les travaux dudit atelier ont été lancés hier, par le directeur adjoint de cabinet du ministre de la Santé, qui a lancé les travaux, hier à l’Infosec de Cotonou.

La contribution de la médicine traditionnelle aux soins de santé n’est plus à démontrer. Alors, le Bénin a adopté une politique visant à renforcer l’intégration de la médecine alternative dans le système national de santé. C’est dans cette optique que la direction de la Pharmacie, du médicament et des explorations diagnostiques (Dpmed), a organisé un atelier de validation des documents relatifs à l’homologation des médicaments traditionnels à base de plantes au Bénin.

Au regard de l’engouement constaté de nos jours pour les médicaments traditionnels à base de plantes, il importe d’évaluer ces produits et de garantir leur innocuité et leur efficacité par l’homologation. La Dpmed, en collaboration avec les responsables de la pharmacopée et de la médecine traditionnelle, a donc entrepris de renforcer son dispositif réglementaire en vue d’assurer la qualité des médicaments traditionnels issus des plantes médicinales au Bénin. Le directeur Fernand Gbaguidi a bon espoir qu’à l’issue de ces travaux, «les résultats vont nous permettre non seulement de définir un cadre réglementaire approprié pour l’utilisation de ces produits, de valoriser nos phytomédicaments, mais aussi d’avoir un dispositif pour assurer leur qualité en vue d’un usage rationnel».

Il a rappelé que cet atelier de trois jours est d’une importance capitale. Car, des proportions non négligeables de la population (plus de 80%) ont recours à la médecine traditionnelle et aux plantes médicinales pour les soins primaires. Donc, selon le directeur adjoint de cabinet du ministre de la Santé, Landry Yansunnu, les phytomédicaments «constituent une alternative de première importance aux dépenses de santé, pour la plupart des pays en développement, dont le Bénin». Pour le Dac, les projets de documents soumis à la validation sont le fruit d’un long processus enclenché depuis 2014. Il se dit rassuré, de par la qualité et l’engagement des participants, que le défi de formaliser ces médicament sera relevé.
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