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Oubliés par l’État béninois:Les « Appelés du service militaire/Zou » haussent le ton
Publié le lundi 25 juillet 2016  |  Le Matinal
Célébration
© aCotonou.com par DR
Célébration de la Fête de l’Indépendance
1er Août 2013 : Le Président Boni Yayi assiste au défilé militaire en présence de son hôte de marque le Président Nigérian Goodluck Jonathan





Les membres du collectif des appelés du Service militaire d’intérêt national (Smin) démobilisés du Zou ont organisé le vendredi 22 juillet 2016 une marche de protestation à Abomey. Estimant qu’ils ont été abandonnés par l’Etat, les manifestants exigent du gouvernement leur insertion dans la fonction publique.




Enfin, ils sont descendus dans les rues. Les membres du collectif des appelés du Service militaire d’intérêt national démobilisés du Zou ont battu le macadam pour manifester leur ras-le-bol contre ce qu’ils ont appelé ‘’l’injustice de l’Etat’’. Laissés pour compte depuis des années, ils sont sortis finalement de leur silence pour exprimer leurs ressentiments. Partis de la place Goho, les manifestants, banderole rouge sur la tête, pancartes en main, ont traversé la ville d’Abomey pour alerter l’opinion publique sur leur situation précaire. Avec une détermination sans pareille, ils ont échoué à la préfecture où ils ont fait part de leurs préoccupations à l’autorité de tutelle. Dans une motion lue par Brice Hervé Azagba, le président du collectif, les marcheurs ont attiré l’attention des autorités sur les fausses promesses qui leur ont été faites par le régime défunt, l’injustice dont ils font l’objet, les souffrances atroces subies lors de leur formation militaire puis la précarité dans laquelle ils végètent malgré leur diplôme professionnel alors que le besoin de compétences se fait sentir sur le terrain. Au regard de cette situation qui ne leur garantit guère un lendemain meilleur, les manifestants, ayant perdu tout espoir, exigent du gouvernement leur insertion dans la fonction publique, le paiement sans délai de leur prime de démobilisation et le dédommagement des familles des victimes du service militaire. En cas de non-satisfaction de leurs doléances, ils rendent responsable le gouvernement des déconvenues qui en découleraient, car ils n’entendent pas baisser la garde. Après avoir apprécié leur démarche, le préfet du Zou, Firmin Aimé Kouton, leur a demandé de se tenir prêts pour participer aux tests de recrutement qui seront bientôt lancés par l’Etat. Quant à la lutte contre la corruption et l’injustice évoquée par les marcheurs, il les a rassurés des dispositions que prend déjà le gouvernement de la ‘’Rupture’’ pour bannir ces pratiques et donner une chance égale à tous les postulants aux concours.

Zéphirin Toasségnitché
(Br : Zou-Collines)
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