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Sensibilisation à Bohicon : Luc Atrokpo, l’ONG APESSA et le FNUAP en guerre contre les grossesses précoces.
Publié le mercredi 27 juillet 2016  |  La Nouvelle Expression
Luc
© aCotonou.com par CODIAS
Luc Atropko, maire de Bohicon lors de la Passation de charge à la tête de la mairie d`Abomey-Calavi entre l`ancien et le nouveau maire de la ville dortoire.
Abomey-Calavi le 03 septembre. Passation de service entre le maire Partice Houssouguede et le maire Georges Bada




Le maire Luc Atrokpo, le FNUAP et l’Association pour l’éducation, la sexualité et la santé en Afrique (APESSA) ont sensibilisé, du 25 au 26 juillet, les jeunes filles, les adolescentes, les parents et les élus locaux sur la sexualité, à la maison des jeunes de Bohicon. En effet, le maire de Bohicon et la présidente de l’APESSA Christelle Maillard ont attiré l’attention des adolescentes sur les conséquences désastreuses des grossesses précoces dans la société.
Pendant les vacances, les jeunes filles élèves s’adonnent à l’acte sexuel sans aucune précaution. Le pire, c’est que certaines filles tombent enceintes avant l’âge de maturité. Il faut préciser que les grossesses précoces ont des répercussions graves sur les filles, les parents et la société. Dans le but d’attirer l’attention des adolescents sur les conséquences de ces grossesses, l’Association pour l’éducation, la sexualité et la santé en Afrique (APESSA), en collaboration avec le Fonds des Nations-Unies pour la population (FUNAP), a sensibilisé une foule de jeunes, avec l’appui du maire Luc Atrokpo.
L’appel de Luc Atrokpo
Saisissant cette occasion, Luc Atrokpo a énuméré les conséquences des grossesses précoces dans la vie des adolescentes. Le maire de Bohicon a fait remarquer que chaque chose a son temps. « La jeunesse est le fer de lance. Il n’y a pas de développement sans les jeunes. Nous avons le devoir de les protéger. En effet, avec l’APESSA, nous allons organiser périodiquement ces rencontres pour sauver la couche juvénile », a-t-il précisé sans détour. Sur ce, le maire de Bohicon a demandé aux élèves filles et aux apprentis filles d’avoir le cœur à l’étude et à l’apprentissage pour le moment. « Chaque chose à son temps. Si vous êtes élèves, terminez d’abord vos études. Si vous êtes apprentis, finissez d’abord votre apprentissage. Une fois que vous aurez fini, vous allez fonder votre foyer », a-t-il ajouté. Luc Atrokpo n’a pas manqué de lancer un vibrant appel à l’endroit des parents en ce qui concerne l’éducation sexuelle des enfants.
Le plaidoyer de l’APESSA

La présidente de l’Association pour l’éducation, la sexualité et la santé en Afrique, Christelle Maillard, a souhaité une synergie d’actions entre la mairie de Bohicon et l’APESSA, sollicitant ainsi l’aide du maire Luc Atrokpo pour une franche collaboration. « Nous remercions le FNUAP et le maire de Bohicon pour nous avoir permis de décrypter les sujets tabous au cours de ces deux jours. Les grossesses précoces ont des répercussions non seulement sur les enfants, mais aussi sur la société. Nous demandons aux parents de redoubler d’efforts dans l’éducation sexuelle des adolescents », a-t-elle plaidé. « La sexualité est un élément important dans la formation de l’identité d’un individu et l’éducation fait l’identité », a-t-elle ajouté en filigrane.

La présidente de l’APESSA n’a pas occulté les objectifs de son association qui œuvre pour l’amélioration de la santé sexuelle en Afrique en général et au Bénin en particulier. Il s’agit de sensibiliser contre les grossesses précoces, de proposer aux jeunes filles des services de santé sexuelle de qualité, de sensibiliser les parents au bien-fondé d’une éducation sexuelle, de créer un environnement d’accompagnement, de suivi, d‘écoute, d’information et d’orientation de la jeunesse. La particularité de la rencontre est que les séances se sont déroulées en langue française et en langue nationale pour permettre aux uns et aux autres d’être au même niveau de compréhension.
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