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Pour organisation du boycott des compositions à l’UAC
Publié le vendredi 29 juillet 2016  |  Autre presse
L’Université
© Autre presse par dr
L’Université d’Abomey-Calavi (UAC) de Cotonou




21 étudiants temporairement exclus de la FLASH

(Ils sont interdits d'inscription dans les établissements de l'UAC pour 5 ans)

21 étudiants viennent d'être exclus de la Faculté des lettres, arts et sciences humaines (Flash) de l'Université d'Abomey-Calavi (UAC) pour cinq ans à compter de l'année académique 2015-2016, (année en cours, ndlr). Ainsi en a décidé le Conseil pédagogique de la Flash érigé en conseil de discipline. Une décision entérinée par le rectorat de l'UAC à travers la décision rectorale N°070-16/UAC/SG/VR-AARU/SA portant sanctions disciplinaires infligées à des étudiants de la Flash de l'UAC. A en croire le premier article de ladite décision, les mis en cause sont entre autres accusés de boycott de la composition, d'incitation au boycott de la composition, d'instauration d'un climat de trouble en salles d'examens, de violence préméditée et d'incitation à la violence, au terrorisme et à agression caractérisée. Par ailleurs, ces 21 étudiants qui ne pourront reprendre leurs études à la Flash qu'à partir de l'année académique 2020-2021, sont interdits d'inscription dans d'autres établissements de l'université pendant la durée de la sanction. Faut-il le signaler, au nombre des étudiants exclus figurent le président de la Fédération nationale des étudiants du Bénin (Fneb), Emmanuel Assimada, le président de l'Union nationale des scolaires et étudiants du Bénin (Unseb), Prince Boris Aké, le président du Bureau d'union d'entités de la Flash (BUE/Flash), Daniel Etou, le Secrétaire à la communication et à la mobilisation de la Fneb, Borice Aïsso, le nommé Habib Ahandessi dit «Le Révolutionnaire».
Pour rappel, réunis en Assemblée générale le 24 juin 2016, les étudiants de l'université d'Abomey-Calavi ont fait l'option de boycotter les examens de fin des semestres impairs à la Flash. Cette mesure vise, selon eux à exiger la prise d'un acte administratif signalant clairement l'organisation de la session de rattrapage au sein de cette faculté. La mise en oeuvre de cette décision des étudiants dirigés par leurs organisations a empêché la tenue jusqu'à ce jour, des compositions de fin des semestres impairs à la Flash. Aussi les instances de ladite faculté que sont le décanat, le conseil pédagogique et l'Assemblée générale des enseignants leur avaient donné un moratoire de 4 jours, afin qu'ils manifestent leur accord par écrit pour la poursuite des compositions. Mais, l'ultimatum venu expiration le vendredi 8 juillet 2016 avait été considéré par les étudiants comme une sorte d'intimidation des enseignants pour les dissuader dans leur lutte. Le mouvement de boycott s'est donc poursuivi jusqu'à la prise par le recteur, de la décision portant harmonisation des évaluations de fin des semestres pairs à l'UAC. Laquelle décision n'aurait pas totalement tranché selon la couche estudiantine, parce que laissant le champ ouvert à chaque Entité de formation et de recherche (EFR) de définir les modalités de l'évaluation de rachat. En conséquences, Emmanuel Assimada, Lucien Zinsou et Boris Aké respectivement président de la Fneb, de l'Uneb et de l'Unseb orienteront de ce fait, leur lutte vers le décanat de la Flash appelé à dévoiler les modalités choisies pour l'évaluation de rachat accordée par le recteur, avant toute poursuite des examens. S'en est suivi un silence qui amènera les étudiants réunis en Assemblée générale le 22 juillet 2016 à décider de la marche pacifique sur le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Outre la répression policière dont ils ont été soumis, c'est 21 parmi eux qui se retrouvent exclus de la Flash.

UNIVERS'CITY NEWS/ Chadrack J. SODABI
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