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Réaction de Paul Essè Iko suite à la répression du mouvement de marche des étudiants.
Publié le dimanche 31 juillet 2016  |  L'actualité
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© Autre presse par DR
Le Secrétaire général de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb), Paul Essè Iko




‹‹ Nous voulons dire à Patrice Talon et son préfet que lorsqu'on vient au Bénin, il est interdit d'interdir les marches, les grèves, les sit-in, et il est interdit de créer des zones rouges.››
(Il condamne l'acte du préfet Toboula et exige qu'il soit sanctionné)
Paul Essè Iko, Secrétaire général de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb), condamne la répression du mouvement de marche pacifique des étudiants, du mardi 26 juillet 2016.
Au détour de l'Assemblée générale du Syntra-Justice à laquelle il a été invité, le vendredi 29 juillet, il a profité pour faire d'une pierre deux coups et remettre les pendules à l'heure.
Ce pourquoi il a tenu à rappeler le contexte politque qui a conduit à l'avènement au pouvoir de Talon. "S'il y avait des lignes rouges les Toboula ne seront pas nommés aujourd'hui" a-t-il indiqué. Et de faire constater à Talon que ‹‹de ci beau matin son préfet a agit comme Placide Azandé››.
Selon Paul Essè Iko, le préfet de l'Atlantique a franchi le rubicon. Pour lui: ‹‹c'est Toboula qui a franchi la ligne rouge du peuple›› en créant dans sa tête de nouvelles lois et de nouvelles constitutions.
Talon attendu!
‹‹ Nous attendons que Mr Patrice Talon sanctionne Toboula; et nous l'attendons!››. Et pour cause : ‹‹Toboula a sorti des engins qu'on na jamais sorti dans ce pays. Des camions à jet d'eau chaude et piquante››.
Dans un ton ferme, il a lancé un message : ‹‹ Nous voulons dire à Patrice Talon et son préfet que lorsqu'on vient au Bénin, il est interdit d'interdir les marches, les grèves, les sit-in, et il est interdit de créer des zones rouges.››. Et de se désoler de la situation: "Nos petits ( étudiants; ndr) ont marché depuis Calavi jusqu'à la bourse du travail , ils n'ont rien cassé".
S'appuyant sur les arguments du préfet en instaurant une ligne rouge: ‹‹ Toboula a montré son incapacité à mettre en sécurité la maison du président de la république en violant les textes de la constitution.››
Ce pourquoi la Cstb a claqué la porte du forum sur le dialogue social organisé par les Béninois de Suisse pour protester contre ce acte qu'elle qualifie de "violation".
Par Ange BANOUWIN
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