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Punition des actes de prévarication : Et si Talon allait à l’école de Macky Sall
Publié le mardi 2 aout 2016  |  Autre presse
Sommets
© Autre presse par DR
Sommets de la CEDEAO et de l`UEMOA: Arrivée du président du Bénin à Dakar
Dakar, le 4 juin 2016 - Le président de la République a accueilli son homologue béninois à l`Aéroport LSS de Dakar. Le président Patrice Talon prendra part aux Sommets de la CEDEAO et de l`UEMOA.






(La création de la cour de répression de l’enrichissement illicite : une nécessité)

Par : Giscard AMOUSSOU

L’enrichissement illicite, les détournements et autres sont depuis 2005, le sport favori des cadres et autorités de l’administration béninoise. Ainsi, chaque fois qu’ils finissent leur forfait, ils trouvent refuge au Palais des gouverneurs ou sortent du pays pour éviter les poursuites judiciaires. Depuis quelques semaines, force est de constater que des actes de prévarication et d’enrichissement illicite font grand bruit dans le pays. A cet effet, il est opportun que le chef de l’Etat, le président Patrice Talon suive les pas de son homologue sénégalais en créant la cour de répression de l’enrichissement illicite pour éviter les longues procédures. Ceci permettra de faciliter les procédures et mettre fin à la délinquance financière qui accroît de plus en plus. Les nombreux cas de malversations dont font cas le conseil des ministres ces dernières semaines, méritent l’institution de cette cour pour ne pas se pencher que seulement sur ceux que la loi ne protège pas. Ce que le président Sénégalais a suréviter en mettant en place une cour spéciale afin de faire la lumière sur la richesse de Karim Wade, ancien ministre et fils du président Abdoulaye Wade. Cette volonté du président sénégalais doit inspirer Patrice Talon. A voir les nombreux cas de malversations commises par des anciens ministres et dont les procédures de poursuite n’ont pu aboutir, il faut qu’en marge de ses réformes, le président Patrice Talon statue sur cela quitte à donner une nouvelle impulsion à son combat contre l’impunité. Dans tous les cas, il faut aller à une bonne école comme celle du Sénégal en matière de répression des actes de prévarication. Le nouveau départ ayant déjà compris l’inaction de la Haute cour de justice, a proposé sa suppression. Cependant, l’école sénégalaise permet de confier les grands » voleurs de la République » à une cour spéciale qui fera la lumière sur les dossiers cachés, même dans les toilettes. Cette cour pourra ainsi s’attabler sur les résultats des audits qui révéleront des incohérences à grandes échelles.
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