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Ce que Abdoulaye Bio Tchané a dit lors de la cérémonie de clôture
Publié le samedi 6 aout 2016  |  24 heures au Bénin
Cérémonie
© aCotonou.com par Didier Kpassassi et Didier Assogba
Cérémonie d`ouverture du Caucus africain 2016 à Cotonou
Jeudi 04 Aout 2016. Palais des Congrès de Cotonou. Réunions des directeurs des deux institutions de Breton Woods, des ministres des finances, de l`économie du développement et des gouverneurs des banques centrales des 54 pays d`Afrique. Abdoulaye Bio Tchane, Ministre d’Etat chargé du Plan et du Développement




Le Président du Caucus 2016 Abdoulaye Bio Tchané a apprécié la qualité du débat et les décisions retenues lors de la réunion annuelle des Gouverneurs Africains de la banque mondiale et du Fonds Monétaire International qui s’est déroulée au palais des congrès de Cotonou les 4 et 5 août 2016. Il l’a exprimé dans son discours clôture. Lire le Discours de cloture du ministre d’État, Président du Caucus africain du Fmi et du Groupe de Abdoulaye BIO TCHANÉ.

- Chers Collègues Gouverneurs du FMI et du Groupe de la Banque Mondiale ;
- Mesdames et Messieurs les Gouverneurs des Banques Centrales de l’Afrique et d’Haïti ;
- Mesdames et Messieurs les représentants des partenaires au développement ;
- Mesdames et Messieurs ;
- Honorables invités.

Les meilleures choses ont une fin dit-on, même si la qualité et la convivialité des échanges inviteraient à les prolonger.

Le vœu et l’exhortation du Président de la République à l’ouverture du CAUCUS, allait dans le sens de définir des stratégies et de formuler des recommandations fortes permettant de rendre effective la transformation structurelle et économique de l’Afrique.

Il avait également insisté sur l’impératif que la rencontre de Cotonou, de par ses résultats, marque un tournant décisif dans la marche de notre continent vers le développement et le renforcement de son autonomisation.

Dans cette perspective, nous avons eu au cours de nos travaux à échanger sur plusieurs thématiques qui s’inscrivent dans le cadre de la mobilisation efficace des ressources internes pour le financement de la transformation de notre continent. Ceci, en lien avec les enjeux contemporains du développement que sont l’insécurité, l’emploi des jeunes et le changement climatique pour ne citer que ceux-là. Nous avons insisté sur ce qu’il nous revenait de faire pour obtenir la transformation de l’Afrique. Notre devoir à nous demeure d’améliorer la qualité de notre gouvernance et rassurer les investisseurs et partenaires, et nous l’assumerons avec la responsabilité la plus ferme.

En concluant nos travaux, je voudrais vous présenter toutes mes félicitations pour les résultats auxquels nous sommes parvenus. Nous avons fait preuve d’assiduité, d’écoute, d’échange, de dialogue et d’engagement remarquable tout au long des travaux.

Je salue l’atmosphère de fraternité et de convivialité caractéristique de l’Afrique qui a régné entre les participants.

A la lecture du mémorandum, nous avons retenu au regard des objectifs dédiés à ce sommet, cinq grands axes qui devront servir de socle dans les rapports que nos différents pays entretiennent avec les institutions de Bretton Woods.

Il s’agit de :
- l’amélioration de notre résilience face aux chocs exogènes ;
- la mobilisation des ressources internes ;
- l’accélération de la croissance pour une meilleure
transformation économique ;
- l’appui aux économies pré-émergentes ;
- les préoccupations liées à la représentativité de l’Afrique au sein des instances de Bretton Woods.

Ces conclusions de mon point de vue, cadrent aussi bien avec le thème central de ce sommet qu’avec le souhait du Chef de l’Etat de voir les assises de Cotonou marquer définitivement le point de départ de la transformation de notre continent.

Notre souhait est que nos deux institutions tiennent grand compte de ces orientations pour cadrer leurs interventions sur le continent. La nécessité de soutenir l’Afrique et
d’accompagner fermement les’ efforts des gouvernants africains est plus qu’impérieuse pour le maintien de l’équilibre du monde qui, faut-il le rappeler, est en proie à de graves crises.

Notre appel à nos partenaires du FMI et du Groupe de la Banque Mondiale est aussi de porter la voix du continent auprès de la communauté des bailleurs pour un financement plus intensif en faveur de l’Afrique.

Nous avons confessé que les objectifs de Luanda 2015 n’ont pas tous été atteints et prenons l’engagement que Cotonou 2016 sera un modèle de suivi et d’application concrète.

- Mesdames et Messieurs ;
- Honorables invités,

Je voudrais espérer que votre séjour en terre béninoise a été agréable et que vous profiterez des dernières heures de ce séjour pour découvrir, au-delà des chants et danses du dîner de gala d’hier, en grandeur nature, la diversité culturelle et
touristique du Bénin. N’oubliez pas de passer par le grand marché international de Dantokpa. Je voudrais pour finir féliciter le Comité d’organisation pour tous les efforts consentis pour faire de ces assises une réussite.

Je voudrais également en votre nom et en mon nom propre exprimer mes remerciements à l’endroit des Autorités du BOTSWANA, qui ont accepté de succéder au Bénin à la présidence du CAUCUS africain dès la fin des prochaines assemblées annuelles.

Dans l’espoir de nous retrouver l’an prochain au BOTSWANA, je souhaite à toutes les délégations un bon retour dans leurs pays respectifs. Revenez souvent au Bénin, vous y trouverez un accueil chaleureux et des souvenirs inédits.

C’est sur ces mots que je déclare clos les travaux du CAUCUS africain des gouverneurs du FMI et du Groupe de la Banque Mondiale au titre de l’année 2016.

Vive l’Afrique !
Je vous remercie.
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