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Les gouverneurs africains de la Banque mondiale et du FMI adoptent la « Déclaration de Cotonou »
Publié le mardi 9 aout 2016  |  Jeune Afrique
Cérémonie
© aCotonou.com par Didier Kpassassi et Didier Assogba
Cérémonie d`ouverture du Caucus africain 2016 à Cotonou
Jeudi 04 Aout 2016. Palais des Congrès de Cotonou. Réunions des directeurs des deux institutions de Breton Woods, des ministres des finances, de l`économie du développement et des gouverneurs des banques centrales des 54 pays d`Afrique.




Réunis à Cotonou, au Bénin, les gouverneurs africains de la Banque mondiale et du FMI ont validé une déclaration commune, exhortant ces institutions à soutenir le continent à travers des financements massifs et à des taux préférentiels.


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RDC : Caucus africain, quand les grands argentiers du continent parlent développement
Les ministres en charge du Développement et/ou des Finances des 54 pays africains ainsi que les gouverneurs des banques centrales de la région réunis depuis hier au Palais des congrès de la capitale béninoise pour le « Caucus africain Banque mondiale-FMI 2016 », ont achevé leur rencontre ce vendredi 05 août en adoptant la « Déclaration de Cotonou » [reprise à la fin de l’article].

Engagements et requêtes

« Nous ne pouvons plus rester en marge du développement. L’époque où l’Afrique était le continent où on faisait juste le strict minimum pour le développement est révolu. Nous nous sommes entendus pour prendre des engagements clairs de bonne gouvernance et de transparence. Aux institutions de Bretton Woods de nous accompagner par des financements massifs et des taux préférentiels », a déclaré en marge de la clôture des travaux Romuald Wadagni, le ministre des Finances du Bénin, reprenant le principal message du texte commun approuvé par acclamation par les gouverneurs africains de la Banque mondiale et du FMI.

Préserver les avancées

Au cours de la réunion de Cotonou, les participants ont identifié le manque d’engagements en faveur de la bonne gouvernance et de transparence dans la gestion des ressources, comme un des principaux freins aux investissement en Afrique, a rappelé l’économiste bissau-guinéen Carlos Lopes. Le secrétaire exécutif de la Commission économique pour l’Afrique a animé un panel sur le « renforcement des politiques des institutions et de la coopération internationale pour répondre au défi de la mobilisation des ressources internes ».

Selon le Rwandais Donald Kaberuka, ancien président de la Banque africaine de développement (BAD), qui a animé un panel sur les transformations structurelles, l’appui des institutions de Bretton Woods dans les secteurs prioritaires de croissance reste la meilleure forme d’accompagnement.

Dans la « Déclaration de Cotonou », les gouverneurs africains ont sollicité de la Banque mondiale et du FMI, « un appui technique adapté pour rendre les économies africaines plus résilientes aux chocs notamment exogènes ».

Représentativité africaine

Les dirigeants africains réunis à Cotonou ont également rappelé à ces institutions leurs engagements en matière de diversité et de représentativité du continent africain dans les instances de décision. Engagements qu’ils exhortent la Banque mondiale et le FMI à « rendre effectifs ».

Le Caucus africain 2017 se tiendra en juillet prochain au Botswana.
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