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Les maires de Djidja et Za-Kpota menacés de destitution
Publié le mercredi 10 aout 2016  |  ABP
Maire
© ABP par DR
Maire de Djidja




Djidja – Les comités de conciliation mis en place par le Préfet du Zou, Firmin Kouton ont échoué lundi, dans leurs tentatives de négociations et d’apaisement des crises qui secouent depuis peu les conseils communaux de Djidja et Za-Kpota, face à la colère des conseillers dissidents qui réclament des deux côtés la convocation d’une session extraordinaire pour destituer les maires, Placide Avimadjènon de Djidja, et Antoine Affokpofi de Za-Kpota.

A Za-Kpota comme à Djidja, les maires, Antoine Affokpofi et Placide Avimadjènon sont accusés par la majorité absolue des conseillers de mauvaise gestion des ressources, de surfacturation, de violation de la procédure de passation des marchés publics, de gestion solitaire et opaque.

Tous ces griefs sont contenus dans les motions de déviance que les élus dissidents de Za-Kpota et Djidja ont parallèlement adressées au Préfet du Zou.

Toutes les tentatives pour ramener la paix au sein de ces deux conseils communaux sont vouées à l’échec, apprend-on du côté des membres des comités de conciliation mandatés par le Préfet Firmin Kouton.

A Djidja, 15 conseillers sur 19, donc plus des deux tiers réclament une session extraordinaire pour passer au vote de défiance.

A Za-Kpota, ils sont 11 conseillers sur les 19 à vouloir retirer leur confiance au maire Antoine Affokpofi et réclament une session pour destituer le maire.

Lors d’une séance de confrontation tenue lundi pour l’écouter au sujet des griefs portés sur sa gestion, le maire de Djidja a rejeté toutes les accusations les qualifiant d’allégations mensongères fomentées contre sa personne pour déstabiliser son autorité.

Le chargé de mission du Préfet, Elie Chachabloukou, qui a conduit le comité de conciliation de Djidja a confié que les textes ont prévu qu’en cas de désaccord grave, et après constat d’échec de conciliation, le maire incriminé convoque une session extraordinaire pour passer au vote de défiance.

En cas d’inaction du maire, les textes sur la décentralisation exigent du Préfet, de se substituer au maire pour convoquer le conseil communal au fin de connaître sa destitution à travers un vote que supervise et constate l’autorité de tutelle.


ABP/IA/DKJ
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