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56e Anniversaire d’Indépendance au Bénin : La Responsabilité du Peuple Béninois et de ses Dirigeants
Publié le samedi 13 aout 2016  |  Matin libre
Hubert
© aCotonou.com par DR
Hubert Maga, le premier president du Benin




1-Etat des lieux : Notre Constat Commun!

De 1960 à nos jours, si nous faisans abstraction de notre pôle positif pour nous situer sur le négatif qui pèse d’ailleurs trop lourd, il n’est plus un secret pour personne que, nos valeurs sociétales se désagrègent de jour en jour : la classe politique tourne en rond dans un cercle infernal de malveillance et d’intrigues. Le socle familial s’effrite de mal en pire au profit de l’individualisme, l’école répond de moins en moins à sa vocation d’instruction et de formation pour la réussite de la vie et préfère l’enseignement mercantile pour la réussite dans la vie. La société civile crie dans le désert et sa vocifération n’a plus d’écho sur la conscience des citoyens. Les traditions et les religions qui constituent le dernier recours se scandalisent et laissent perplexes les adeptes et les croyants. Les scandales aujourd’hui dans les religions sont des exemples de la manière dont notre société cherche à couvrir ses vices, son hypocrisie et ses négligences et lève les bras au ciel, choquée par les crimes, la vindicte populaire et les contre valeurs dont elle est pourtant responsable dans une large mesure. La jeunesse béninoise sans repères est aujourd’hui en perte de vitesse sur les valeurs morales et éthiques dans ses ambitions démesurées. Le béninois d’aujourd’hui, digne fils de ses descendants et d’Adam, cultive et développe une fuite de responsabilité, une forte propension à facilement rejeter les conséquences négatives de ses propres actes sur les autres, ses parents, ses voisins et ses dirigeants à divers niveaux ! Pourquoi ?

2-L’origine et les causes probables des malheurs du Béninois ?

Avant la période Révolutionnaire du Marxisme-Léninisme du 26 octobre 1972, le Dahomey au lendemain des indépendances a surtout brillé par le tribalisme qui hissa au sommet de l’Etat, ce que les dahoméens appelaient le monstre à trois têtes. Il s’agit des Présidents Hubert MAGA, représentant le Dahomey-Septentrion de KABA et de BIO GUERA, de Justin Tomêtin AHOMANDEGBE, représentant le Dahomey-Centre de BEHANZIN, de GUEZO et d’ADANDOZAN et de Sourou MIGAN-APITHY, représentant le Dahomey-Sud de TOFFA. Ces trois Roitelets éphémères se livraient de dures concurrences et des intrigues pour l’accession au pouvoir d’Etat, mais avaient fini par convenir d’une option de gouvernance rotative et triangulaire. Il ne s’agit pas de condamner ces illustres tricéphales-monstrueux qui incarnaient le niveau du degré d’involution de notre Peuple à cette période essentiellement caractérisée dans son aspect négatif, par l’égoïsme (du Taureau), la violence et la haine (du Lion lorsqu’il est offensé dans son orgueil), la division et le sectarisme (Fils-défaut issu du couple Lion-Taureau.) Pour notre info, retenons qu’Astrologiquement le Bénin est de Signe Lion avec Ascendant Taureau. Mais il faut constater que c’est surtout en cette période que le fiel de la haine s’est extériorisé et le régionalisme s’est enraciné comme degré de maturité politique. Le même pays Dahomey devrait connaître ses centristes et sudistes contre ses nordistes et vice-versa et la guerre fratricide des clans se fortifiait et s’imposait au détriment de l’Unité Nationale ! Ce peuple qui, à contre cœur, venait d’être réconcilié de force par la colonisation, des conflits issus des conquêtes de territoires pour le renforcement des royaumes qui le composaient, n’avait pas fini de panser ses blessures. L’esclavage inter- royaumes au Dahomey a inoculé les germes de cruauté, de ruse, de trahison et de méfiance en l’homme dahoméen. A cette époque, c’est normal que dans la dynamique des choses, le peuple hisse au sommet de son drapeau, un monstre à trois têtes pour extérioriser son degré d’involution intérieure. Le cœur de ce peuple baignait dans la haine, la violence et l’obscurantisme puisqu’il sortait fraichement de deux époques de la royauté et du colonialisme ! Le régime royal tyrannique et dictatorial des ancêtres a laissé dans les viscères, les organes et les fibres cellulaires des atomes de leurs fils, le germe de la cruauté, de l’esclavage et de la méfiance vis-à-vis de l’Homme en général, alors que la colonisation a forgé le cœur de la plupart de l’élite dahoméenne pour l’amour de la métropole, ses cultures et sa philosophie, au détriment des valeurs de leur propre Nation et de leurs cultures. La colonisation a formaté le mental d’une grande majorité de l’élite dahoméenne à la bêtise et à l’aversion pour leurs compatriotes. Ce n’était pas nécessairement les plus intelligents des dahoméens qui étaient des commis dans l’Administration coloniale, mais surtout des indécis, des dociles et des mesquins, maniaques espions des colons auprès de leurs propres frères dahoméens ! L’instruction à l’école coloniale de l’époque était destinée à formater le cerveau de l’élite à l’amour de la France et de ses valeurs au mépris des coutumes et des valeurs dahoméennes, à la fidélité des patrons colons au prix de la traitrise des amis, des frères, des pères, des fils, des oncles et des neveux.Les plus intelligents n’étaient pas toujours recrutés pour l’instruction, car les taupes, les perroquets et les cigales étaient plus utiles aux colons que les escargots, les renards et les hyènes. Ceux dont l’intelligence dépassait les opérations arithmétiques élémentaires et dont le raisonnement portait déjà sur les valeurs absolues et les nombres relatifs dans l’ensemble Z en mathématiques, étaient recalés au profit de ceux qui n’étaient fidèles qu’aux nombres naturels dans l’ensemble N. Ce peuple a négativement hérité des deux époques la violence et l’obscurantisme qui se sont fécondés pour donner naissance au troisième monstre : la haine ! Mais comme nous le savons bien, par le principe de la force de répulsion, le mal porte, dès sa naissance, son propre germe de destruction et fait surgir la force de répulsion pour son expurgation par la douleur ! La situation matrimoniale du Dahomey avant le 26 octobre 1972, portait déjà dans ses entrailles la Révolution et la grossesse était aussi à terme pour l’accouchement de l’enfant au cordon ombilical noué au cou! Nous ne devrions donc pas espérer de la période Révolutionnaire un havre de paix que nous n’avions pas élaboré auparavant, après « le soleil des indépendances » depuis le 1er Août 1960 jusqu’au 26 Octobre 1972. Mais la Révolution ! C’est-à-dire, le Moment incontournable et inévitable de la réparation des dommages que nous avions causés à la Nature, à l’Humanité au cours de la première période néocoloniale qui dura un cycle duodécimal, douze années zodiacales au cours desquelles nous avions négativement expérimenté les défauts des douze signes zodiacaux douze fois, durant 144 mois ! Le travail forcé comme celui des esclaves, conséquences de nos mauvais actes des 144 mois devrait engendrer la souffrance qui doit irriter notre esprit pour nous amener à une prise de conscience. Le Purgatoire devint une nécessité pour accéder au Paradis et le Moïse béninois, Mathieu Kérékou en était conscient : C’est l’avènement de la Révolution dans la dynamique de l’évolution normale des choses, le Dahomey n’avait pas autre option que celle de la Révolution de 1972 ! Il fallait remarquer et noter qu’au cours de cette période, bien qu’aucun président n’ait égorgé ni ouvertement usé des propos régionalistes ou blâmé injustement un citoyen, la haine, l’injustice et la violence étaient le menu de leurs partisans. Le peuple de la période de 1960 à 1972 méritait bel et bien le monstre à trois têtes jusqu’au jour de sa prise de conscience par une transmutation contraignante parce que la haine était à son comble et la violence avait atteint son paroxysme. Abel était mort dans nos entrailles et seul Caïn nous communiquait ses désirs pour que nous agissions en colons dans notre propre pays. La seule voix que nous pouvions entendre en ce moment précis de la fratricide était celle de Caïn, la voix de la douleur qui conduit à la conversion, qui mène à la Révolution, puisque le sang d’Abel crie déjà vengeance devant les portes de l’Eternel! Cependant, le Miséricordieux, Dieu, Père d’Abraham dépêcha Moïse à la rescousse de son Peuple, le Dahomey !(Cf. notre nouvel ouvrage : pages 49-53).

3-« Chaque peuple mérite sa nation et ses dirigeants, chaque enfant mérite sa famille et ses parents »

L’homme ordinaire, ignore que nous sommes dans un univers d’harmonie où tout est en ordre et que le désordre est naturellement rejeté de l’harmonie universelle. Ainsi quiconque perturbe l’Ordre universel se verra rejeter de l’harmonie universelle et ressentira en lui-même le désordre qu’il a créé lui-même de par ses actes contraires aux lois et aux principes divins. Il apprendra ainsi, par la souffrance et par la douleur à n’agir qu’en harmonie avec l’Univers !
Notre monde est régi par une loi universelle : la loi d’attraction ! L’homme est semblable à l’aimant qui attire les éléments du même alliage que lui et repousse les éléments incompatibles à sa nature intime, c’est ce que les spirituels appellent : loi d’attraction ! Par ce principe d’attraction, chacun attire à lui-même les éléments à l’extérieur de lui, en fonction de la nature des éléments qui sont à l’intérieur de lui-même. Par conséquent, si le Bien est le mobile intérieur de ses pensées, de ses désirs et de ses actions, à l’extérieur de lui, c’est le bien qui viendra vers lui par affinité du Bien intérieur qui se trouve en lui. Il lui en sera de même pour le mal à l’extérieur, si le Mal est le mobile intérieur de ses faits et gestes intérieurs. Le mal ne pourra donc affecter l’homme à l’extérieur si la racine du mal n’existe pas à l’intérieur de lui-même. Le bien ne peut pas lui échapper à l’extérieur si la racine du bien est ancrée à l’intérieur lui. C’est ce que nous sommes à l’intérieur de nous-mêmes qui se manifeste à l’extérieur de nous pour nous révéler qui nous sommes réellement afin de nous permettre de nous améliorer si notre situation actuelle ne nous satisfait plus.

C’est pour cette raison qu’un Peuple au cœur barbare, ne peut susciter qu’un despote ou qu’un un dictateur comme dirigeant qui le maintiendra dans une tyrannie infernale jusqu’au jour de sa prise de conscience, où l’âme du Peuple, convaincue de l’expérience douloureuse de la barbarie, acceptera la conversion et posera des actes d’amour et de charité. C’est alors que la tendance sera renversée et le dictateur hissé à un moment donné au sommet de ce Peuple, verra ses racines desséchées et anesthésiées. Parce que le terreau de la base n’est plus nourri par l’eau de la haine et de l’égoïsme, mais plutôt par une rivière d’amour et de charité. Ce tyran ne pourra donc plus être épaulé ni être supporté par son entourage et son Peuple, parce que, ceux-ci aspirent désormais à d’autres valeurs supérieures contrairement à celles qui avaient toujours guidé le dirigeant oppresseur. Son déclin s’ensuivra naturellement pour qu’un nouveau dirigeant qui incarne les nouvelles valeurs, siège et conduise le Peuple au cœur converti ! Le Dirigeant ne décide pas lui seul de la durée de son mandat, mais le jeu est toujours joué au niveau de la conscience du Peuple, dans le cœur de chaque citoyen aspirant à des valeurs supérieures de la morale, de l’éthique et de la spiritualité. Aucun citoyen ne doit donc diaboliser ses dirigeants, mais chaque citoyen doit œuvrer pour son développement personnel et son aspiration aux valeurs supérieures de la bonne gouvernance, de l’amour pour la patrie et du sacerdoce dans le travail. Un citoyen mérite toujours ses compatriotes, ses autorités et sa Nation, comme un enfant mérite sa famille et ses parents ! C’est une loi universelle et elle ne saurait être modifiée par aucun mage en exercice!

Une autre loi universelle d’évolution inéluctable qui conduit les peuples à l’alternance et au progrès est celle de la force de répulsion qui stipule par principe que : Le mal se détruit de lui-même pour le triomphe du Bien, car tout acte contraire aux lois divines, porte en son sein le germe de sa propre destruction : c’est la loi de la force de répulsion ! La force de répulsion a pour mobile la destruction et l’anéantissement total du mal qui se trouve dans son orbite afin d’empêcher le mal de s’accroître et de se fortifier. (Page 128 de notre nouvel ouvrage). Ce qui veut dire que lorsque l’homme choisit volontairement ou parfois par ignorance l’expérience expresse du mal, il se rend compte au bout, de l’évidence de son erreur, car, le mal se détruit de lui-même pour laisser place au triomphe du Bien. C’est pourquoi, les détournements de fonds publics, les retards dans nos entreprises privées et administrations publiques, l’enrichissement illicite, la tricherie dans les contrats et concours, la mauvaise gouvernance etc… constituent des actes qui contiennent dès leur création la bombe qui détruira l’auteur de l’acte à travers les difficultés inextricables, la douleur et la souffrance !

Cependant, par ignorance de ce principe, l’homme inconscient jouit maladroitement du fruit qui ne provient pas de ses propres efforts et devient malheureux dans ce monde d’harmonie pour avoir perturbé et brûlé les quatre étapes du processus de création : Chercher, trouver et sélectionner la graine, puis choisir une terre pour laplanter, travailler pour la fleurir et enfin jouirdes fruits tout en actionnant le nouveau processus de création! C’est là le mystère que renferme le grand Nom Divin YEHOVAH : qui regorge à la fois les trois aspects divins de la sainte trinité et les quatre phases du processus de réalisation de toute chose.

4- Que retenir de notre histoire à cette veille du 56e Anniversaire ?

L’histoire nous enseigne que souvent, un seul homme trace le chemin vers le bien ou vers le mal pour une famille, une ville, une nation ou pour le monde. Si nous considérons que cela est injuste, qu’une seule personne ne devrait pas exercer une telle influence, que chaque être humain devrait pouvoir déterminer son propre destin sans l’interférence des autres, nous avons raison en partie, bien entendu. Car, c’est comme cela que Dieu nous a faits. Néanmoins, nous ne pouvons pas évoluer sans les autres et les autres ne le peuvent pas sans nous. Toutefois, il arrive que les hommes et les nations cèdent passivement et sans réfléchir aux tendances, aux styles de vie, aux résolutions de ceux qui tiennent les rennes du pouvoir, sans prendre leurs propres décisions, surtout sans sonder sérieusement et profondément la Parole de Dieu ancrée dans leur cœur, sans sonder leur voix intérieure, sans se soucier de leur identité stellaire, leur identité divine ! Le résultat en est qu’ils deviennent, par défaut, comme des marionnettes manipulées à la ficelle. Tout peuple devient volontairement esclave du dessein de son dirigeant, en n’utilisant pas à bon escient la liberté que Dieu lui a procurée pour son propre choix. (Cf. notre nouvel ouvrage : Chaque peuple mérite sa nation et ses dirigeants, chaque enfant mérite sa famille et ses parents : Pages 147-151)

Avec l’avènement au pouvoir du Jeune révolutionnaire, Mathieu KEREKOU, le Commandant des armées au cœur de David, le Peuple Dahoméen dut se féliciter en 1972, d’avoir rompu avec les coups d’Etat répétés parce qu’il avait trouvé un guerrier juste et intègre, le Moïse qui craint Dieu !(Cf Chapitre : Mathieu KEREKOU, destin croisé à celui du Bénin, pages 59-69).Ce même peuple était très fier d’avoir choisi en 1991, l’expérimenté banquier, notre Hercule National, Nicéphore Dieudonné SOGLO, comme son Président pour le sortir du marasme économique dans lequel il s’engouffrait. Après tout, Hercule avait tout pour les diriger : talent, charisme, confiance, les atouts naturels d’un leader. On n’aurait pas pu trouver un meilleur dirigeant en ce momentlà, car, avec ce retraité chevronné, pensait-il, l’avenir était brillant, prometteur. Il ne se rendait pas compte que le choix si précieux d’Hercule, l’enverrait sur un chemin qui l’obligerait à ramener l’ancien Maître précédemment renié.(Cf Chapitre : Les causes probables de l’échec du président Nicéphore Dieu donné SOGLO pages 76-87). L’entrée triomphale sur la scène politique en 2006, du Grand Financier de la sous région Ouest-Africain Thomas Boni YAYI, le Nabuchodonosor Béninois, sema dans tous les cœurs, l’espoir d’un véritable changement, sans compter que le changeur sera lui-même crucifié par de forts scandales jamais égalés depuis l’indépendance et durant son mandat, laissant le peuple dégoûter des politiciens dans leur échec coriace.(Cf Chapitre : Les erreurs du roi Nabuchodonosor du Bénin, pages 101-104)

Cinquante six années d’âge de naissance, dont douze années de trottinement, de titubation et d’adolescence, quarante années de combat pour l’unité nationale, quarante quatre années de maturité et un quart de siècle dans l’exercice de la Constitution du 11 Décembre 1991 !

Si Moïse du Bénin,MathieuKEREKOU, avait pu diriger le pays durant de longues années (28 ans), c’est parce qu’il a usé du cœur et de la raison, de l’intelligence et des sentiments propres au signe des Vierges dans les moments d’épreuves cruciales. Tandis que Hercule National,Nicéphore Dieudonné SOGLO (en cinq années), ne s’est servi que du mental du Sagittaire, dans l’enthousiasme de la raison au détriment du cœur, en tirant les flèches de son carquois dans plusieurs directions sans atteindre forcément la cible. Alors que Nabuchodonosor du Bénin,Thomas Boni YAYI a usé lui, (en dix années), surtout des émotions très denses du Cancer, des sentiments de son cœur féminin sans y faire participer à fond la raison, le mental.

Mais en réalité, il ne s’agissait ni de Moïse béninois, ni de Josué ou d’Hercule du Bénin, encore moins de Nabuchodonosor béninois. Il s’agit de chaque béninois en particulier et de tous les béninois en général. Il s’agit du degré d’évolution ou d’involution de la conscience du Béninois qui a été cœur et raison à une époque donnée, puis raison sans cœur au cours d’une autre période déterminée et enfin cœur sans raison pendant un temps donné à travers ses Dirigeants à ces diverses époques. Car, si au temps de la Révolution, le citoyen était félicité par les autorités de son pays pour avoir dénoncé ses propres parents contre l’incivisme révolutionnaire, durant la démocratie, le citoyen insulte sans vergogne le Président de la République sous le tonnerre d’applaudissements du peuple ! La révolution dans son déficit en magnésium, portait déjà dans ses entrailles le fœtus du citoyen fou rusé, alors que la démocratie en surabondance de calcium, dans sa pratique a engendré le citoyen fou furieux. La nouvelle génération doit se doper de zinc et œuvrer pour conjurer le sort du citoyen condamné à l’épilepsie ! Car, si le détournement de deniers publics était pendant la Révolution un déshonneur et une honte familiale et communautaire pour les parents du délictueux découvert, dans l’actuelle démocratie, les hold-up financiers dans les administrations publiques hissent au tableau officiel des honneurs, le brigand public, le délinquant financier, sa famille et sa communauté. Jadis, le Nom de la famille que portait chaque citoyen était un label, et la collectivité veillait à sa sauvegarde dans la dignité et l’honneur, mais aujourd’hui, l’argent et la richesse matérielle de l’individu ont ravi à la famille sa distinction au profit du culte de la personnalité de l’individu dans sa réussite sans Nom familial. Les valeurs d’éthique et de morale familiales et communautaires s’effritèrent au fur et à mesure que l’exercice de la démocratie évolue au profit de la maestria personnelle, de la débrouillardise individuelle dépourvue de toute désapprobation communautaire, pourvu que la fin justifie les moyens. L’homme s’est identifié à la matière et l’esprit a perdu son hégémonie sur l’âme dont l’inspiration ne parvient plus à la personnalité mortelle. Et le règne de l’argent et celui des non valeurs se sont installés au détriment de la spiritualité, et personne ne veut plus s’échiner à réussir sa vie, mais plutôt réussir seulement dans la vie !


5- Dans ces conditions, quels sont les défis pour la jeune génération ?

Il est donc clair et urgent que la génération de 2016, la toute nouvelle, celle du Nouveau Départ définisse à présent ses propres inédites valeurs, en tirant sagement leçon et conséquences des cinquante six années d’indépendance dépendante, afin d’atteindre l’objectif du nouveau cycle qui s’ouvre déjà et dont les effets seront bientôt plus perceptibles par ce nouveau départ du 06 Avril 2016 pour le Bénin nouveau.

Unir le cœur au mental, allier la connaissance à la foi, ajuster les sentiments à la raison, les harmoniser dans tous les actes et dans tous les domaines devront être la devise pour un réel Développement. L’exercice d’une spiritualité basée sur la Connaissance réelle de soi, la pratique sincère des lois, des principes universels axés sur la Mission ésotérique de l’homme devra également être la formation pratique que cette nouvelle génération doit s’approprier. Il s’agit de l’exercice de la Responsabilité responsable, du Travail bien accompli dans toute notre plénitude de Co-créateur pour parfaire la Création, l’exercice du Service utile désintéressé, de l’Amour patriotique de la Patrie, de la Tolérance, du Pardon, de la Justice et de la Fraternité. Tout cet exercice œuvré dans l’éthique et la morale doit engendrer le Bonheur et la Paix sociale pour le bien- être du Béninois nouveau !


Dans le souci de partager avec le peuple Béninois, mes compatriotes, ces informations et analyses, nous avons publié un nouvel ouvrage intitulé « Chaque peuple mérite sa nation et ses dirigeants, chaque enfant mérite sa famille et ses parents » en vente dans toutes les grandes librairies de la place. Cet ouvrage comporte trois parties :

Dans la première partie, nous avons donné la prouve par la loi d’attraction et la loi de la force de répulsion que nous ne naissons pas par hasard dans une famille, ni dans une localité ou dans une nation. Mais par nécessité, répondant ainsi à la loi de perfection indispensable à notre âme. Ainsi, l’âme choisit librement ses parents, ses frères et sœurs, sa femme ou son mari et ses enfants, ses amis, son traître et même parfois son assassin…, le cadre et les conditions de sa naissance pour la mission de son incarnation. Mais une fois arrivé sur terre, et par le mécanisme de la voile de l’oubli, l’homme ignore tous ses liens et contrats de destin, et dans sa situation d’opulence ou de pauvreté ferme son cœur à ses redevables et transgresse ainsi le contrat irrévocable d’assistance, d’entraide et de complémentarité pour la perfection vis-à-vis de ses Co-contractants et s’introduit dans l’orbite de la force de répulsion à travers la douleur et la souffrance.

Dans la deuxième partie de l’ouvrage, nous avons jeté un regard critique sur les cinquante six années d’indépendance du Bénin et avons démontré dans une analyse kabbalistique, le degré d’évolution et d’involution de la conscience du Peuple Béninois à travers ses Dirigeants, depuis le 1er Août 1960 au 06 Avril 2016 !

Le Bénin vient d’entamer un nouveau départ pour son histoire! Quelle a été la responsabilité du citoyen béninois et de son dirigeant dans l’involution et dans l’évolution du Bénin? Quelle a été la mission ésotérique du Président Mathieu KEREKOU, le Moïse du peuple béninois, les causes spirituelles de l’échec du Président Nicéphore Dieudonné SOGLO, le Josué béninois, les graves erreurs du Président Thomas Boni YAYI, le roiNabuchodonosor du Bénin, les tentations qui guettent des hommes d’Etat au pouvoir et les nouveaux défis qui attendent le nouveau Président? (Pages 97-100)

Dans cette partie, nous avons,illustré comment chaque peuple hisse lui-même ses dirigeants qu’il mérite et avons prouve en réalité que ce n’est pas seulement le leader éclairé qui impulse le développement à son pays, mais le peuple lui-même en fonction de son besoin d’évolution eu égard à son niveau de conscience en accord avec les lois d’harmonie et la force de répulsion ! Nous avons expliquél’origine probable du mal du béninois qui proviendrait de la situation du Bénin de 1960 en 1972 avant l’avènement de la révolution, puis de 1972 au 06 Avril 2016 et avons dépeint la gouvernance des trois dernières grandes figures du Bénin: Feu Mathieu KEREKOU, Nicéphore Dieudonné SOGLO et Thomas Boni YAYI,dans un langage digeste à travers des Actes de leur gouvernance et de leurs compatriotes, explicités par des Textes Sacrés, des citations, des fictions et des anecdotes. Tout un arsenal documentaire pour aider tout lecteur à percer les mystères que renferment les liens de famille, les liens de la Patrie, de la Nation et des Peuples, puis la Responsabilité de chacun, pour une réelle amorce de l’éveil de la conscience, en vue de la réalisation du Véritable Bonheur.

La troisième partie de l’ouvrage table sur la portée spirituelle du pardon.
L’esprit qui habite en l’homme est innocent et parfait parce qu’il procède de l’étincelle divine du monde unitaire, mais non vertueux parce qu’il n’a subi encore aucune épreuve pour attester cette vertu. Ainsi, en choisissant de s’incarner, sa divinité, son identité spirituelle lui est voilée afin qu’il la découvre lui-même par l’expérience de la dualité dans le monde de la matière: connaitre le mal pour mieux apprécier le bien, le chaud pour apprécier le froid, l’athéisme pour aboutir à la foi, pour ne donner que ces exemples. Dans ce cheminement, l’erreur est inévitable à l’homme et il doit se pardonner et pardonner aussi les autres dans leur cheminement. Car en réalité, l’offenseur n’existe que lorsque l’offensé a rendu possible son existence par la loi de la nécessité. Parce que, aucun mal ou offense ne peut arriver à l’homme si en lui même le mal ou l’offense n’a sa racine. L’offenseur devient par conséquent, le cliché, cette personne qui rappelle et démontre à l’offensé ce qu’il est réellement, même s’il passe tout son temps à nier cette réalité évidente. Pardonner à l’offenseur démontre de la justice de l’offensé et de sa compréhension des principes et des lois, ce qui accélère son évolution, alors que refuser de lui pardonner, témoigne de son ignorance et le laisse dans le cercle infernal du mal et de la douleur. Le but de cette dernière partie est d’amener à une prise de conscience sincère pour le pardon, la réconciliation et la bonne santé pour amorcer le développement de la Nation, le Bénin.

Bonne Fête d’indépendance à tous mes compatriotes !
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