Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aCotonou.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Posture de la revendication, posture de la décision : les deux faces de la médaille républicaine ?
Publié le jeudi 18 aout 2016  |  Fraternité
Joseph
© aCotonou.com par Didier Assogba
Joseph Djogbénou, ministre de la justice de la législation et des droits de l`homme.
Les 100 premiers jours du Président Patrice Talon au pouvoir.Causerie débat initié par la fondation Friedrich Ebert. Cotonou, le 13 juillet 2016. Soirée politique sur les 100 premiers jours du Président Patrice Talon au pouvoir




l y a, dans l’espace public, deux parquets : celui de la revendication et celui de la décision.
Au sein du premier, les procureurs semblent sans complaisance, notamment sous les feux de la rampe de l’opinion : les gouvernants doivent tout accomplir, surtout mobiliser les ressources du présent et du futur pour construire et répondre de l’instant.
Au sein du second, les procureurs semblent prévoyants, souvent prudents, notamment sur la rampe qui conduit aux feux de l’opinion : les gouvernants doivent mobiliser les ressources de l’instant et du présent pour construire et répondre du futur.
C’est que pour les uns il faut assurer la survie. C’est que pour les autres il faut davantage semer la vie.
Opposés, c’est procureurs de la cité ? Pas tant que ça ! Chacun regarde le monde et le temps depuis son piédestal. Dans la position de la revendication, l’on est à l’horizontal de la souffrance, de la bagarre pour la survie. Dans la position de la décision, l’on se place dans la verticalité sociale qui est projection de l’espérance, qui est rêve d’humanité.
Au fond, et heureusement, qu’ils soient militants d’association, syndicalistes, organisations estudiantines, opposants formés, forgés, certains procureurs du parquet de la revendication prétendent à la verticalité.
Au fond, et heureusement, qu’ils soient président, ministres, autorités politiques et administratives, et leurs délégataires ou subordonnés, certains procureurs des parquets de la décision se souviennent de l’horizontalité.
Au vrai, c’est ne s’offrir les lucarnes de la verticalité ou refuser de se souvenir de l’horizontalité qui est le mal de tous les procureurs et la ruine de toutes les communautés en quête d’élévation.
Le vrai parquet est un sillon tracé quelque part, entre revendication et décision. Un sillon qui se veut solution de l’instant et du futur. Un sillon qui structure la diversité vers l’unité.
Joseph Djogbénou

La rédaction
Commentaires