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Préparatifs de l’élaboration du plan de travail annuel 2017 de la ville de Parakou : Souradjou Karimou recense les attentes des populations à la base
Publié le lundi 22 aout 2016  |  Matin libre
Le
© Autre presse par DR
Le statut de Hubert Maga a Parakou




Plus jamais de mariages précoces et ou forcés à Birni. Les sages, notables, responsables politiques et religieux ont pris l’engagement solennel, jeudi, à la faveur d’une séance de sensibilisation grand public organisée par le Réseau Wildaf / Bénin sur ce phénomène.

La ville de Birni sise dans la commune de Kouandé, département de l’Atacora, a reçu jeudi, une équipe du Réseau Wildaf / Bénin pour une séance de sensibilisation sur les mariages précoces et forcés. C’est dans le cadre du projet dénommé « Maanda », un projet initié par l’Organisation non gouvernementale (Ong) « Equality Now » et financé par l’Ong Comic relief. Tenue à la maison des jeunes de la ville, la séance de sensibilisation a porté sur les effets néfastes du mariage précoce et forcé dans tous les aspects de la vie des victimes et sur la nécessité et les moyens de protection des victimes. A travers un sketch conçu à cet effet, et une communication, les populations cibles, notamment les femmes et les filles de même que les notables et dignitaires religieux de la localité ont été informés du caractère répréhensible du mariage précoce et ou forcé, des lois le sanctionnant ainsi que des instruments relatifs aux droits de l’homme protégeant les femmes et les filles. Le but de cette initiative est que les victimes acquièrent le réflexe de saisir la justice pour obtenir justice et la réparation des préjudices subis. En fait, dans sa communication, le juge des mineurs au tribunal de première instance de Natitingou, le magistrat Noël Houngbo a fait entendre qu’il y a une loi qui interdit cette pratique traditionnelle néfaste (les mariages précoces et forcés). « Une fille ou un garçon qui veut se marier, dit-il, doit avoir au moins 18 ans. Parlant de texte de lois aujourd’hui, c’est le code de l’enfant en vigueur, qui en son article 375, punit les auteurs du mariage précoce ou forcé d’une peine d’emprisonnement de 3 à 10 ans et d’une amende de 100.000 à 500.000 f CFA. » Le communicateur a par ailleurs mis l’accent sur les conséquences, du mariage précoce ou forcé sur la santé, la psychologie, l’éducation. Il s’agit de la déscolarisation, la pauvreté, les maladies sexuellement transmissibles, bref, tous les effets corollaires des mariages précoces et ou forcés. Au terme de la communication, la population ainsi sensibilisée se dit plus que jamais engagée à abandonner cette pratique, à en dénoncer les auteurs et complice, et à travailler à son éradication dans sa localité. Elle a aussi évoqué le phénomène de grossesses en milieux scolaires qui est un autre problème à résoudre.

M.M.
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