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Moralisation au sein des forces armées béninoises / De vrais diplômés laissés sur la liste des faux : Urgence d’un réexamen des dossiers
Publié le vendredi 26 aout 2016  |  24 heures au Bénin
Les
© Autre presse par DR
Les armées béninoises




La poursuite des contrôles au sein des Forces armées béninoises comme dans d’autres secteurs, en vue de détecter les titulaires de faux diplômes, est très appréciée et saluée de tous les Béninois. Cependant, des voix s’élèvent déjà pour déplorer et dénoncer, des erreurs d’appréciations des dossiers et l’injustice. On apprend que certains militaires, en dépit des preuves qu’ils ont exhibées pour attester de l’authenticité de leurs diplômes, auraient été maintenus sur la liste de ceux qui sont soupçonnés de faux.

La chasse aux faux diplômés, entamée depuis quelques années, se poursuit sous l’ère de la rupture à la satisfaction des citoyens mais il faut que cela se passe dans la transparence et la justice. Malheureusement il y a déjà de fausses notes apprend-on et la situation de certains militaires, donne l’impression d’un règlement de comptes. Interpellés, ils ont présenté leurs dossiers avec les diplômes pour donner la preuve de leur authenticité. Si rien n’est reproché aux diplômes de Bac, licence, maîtrise ou master présenté par celui qu’on accuse ou qu’on incrimine, y a-t-il des raisons de maintenir son nom sur la liste des faux diplômés. Le cas qui retient actuellement l’attention, est celui de 77 élèves officiers revenus des écoles de formation nationale et étrangères. Pour certains, des observations ont été faites sur les écoles ou les instituts privés où ils on t suivi des formations et qui leur ont délivré le Bac +2 ou d’autres diplômes alors qu’ils ne sont pas autorisés par le ministère de l’enseignement supérieur. En vérité, il s’agit d’un arrêté du ministère de l’enseignement supérieur datant de 2013 qui n’a pas accordé l’autorisation à certains instituts pour délivrer des diplômes de Licence et de Master. Mais il y a des gens qui ont fait leurs inscriptions dans les mêmes écoles bien avant 2013, une époque où elles étaient autorisées à ces programmes de formation et la délivrance de ces diplômes. Alors, ceux-là doivent-ils être frappés par cet arrêté de 2013 du ministère de l’enseignement supérieur, sachant que l’institut avait eu l’autorisation bien avant cette date où ils étaient inscrits pour lesdites formations. C’est une question de rétroactivité ou non des textes qu’on ne saurait assimiler à une falsification de diplômes. Pour certains encore, les deux ans qui se sont ajoutés au Bac pour leur formation, n’ont pas été reconnus alors que c’est vérifiable surtout que ce sont des universités privées qui sont toujours en activité sur la place.
Ce n’est que sur la base de ces observations que des mesures sévères on t été appliquées à certains militaires officiers qui en réalité n’ont pas falsifié leur bac, leur licence, leur maîtrise ou master. Bien qu’ils se soient présentés avec leurs diplômes authentiques, leurs noms auraient été maintenus sur la liste des faux. Les parents de ces élèves officiers dénoncent une injustice et révèlent qu’il y aurait de « vrais faux diplômés » et même des proches (cousin ou neveu) des autorités dont les noms auraient été retranchés de la liste incriminée alors que d’autres qui devraient bénéficier d’une situation atténuante ou innocenter sont sévèrement frappés des mesures. Cette situation crée actuellement beaucoup de frustrations et des contestations et ceux qui parlent de deux poids, deux mesures, alertent les nouvelles autorités de la rupture pour un réexamen des dossiers.
« Ce qui se passe actuellement, n’est ni la faute du Président Talon, ni la responsabilité de ses ministres qui veulent, tout faire dans la transparence et la justice. Malheureusement, il y a des précédents dans ce dossier et ceux qui ne sont plus dans les bonnes grâces des autorités de l’ancien régime ou qui ont des démêlées avec ces autorités, continuent d’être victimes de leurs représailles ou ce sont leurs enfants qui paient le prix. C’est donc un règlement de comptes qui date de vieille date et on doit exclure ceux qui sont réellement innocents et punir les vrais faux diplômés au lieu de favoriser ou de protéger des parents dont on aurait injustement soustrait les noms de la liste polémiquée. » C’est le coup de gueule de militaires qui selon diverses sources, saluent les efforts du Président Talon qu’ils invitent à la vigilance pour ne pas tomber dans le piège des manipulateurs et des revanchards politiques nostalgiques du pouvoir défunt.

Daniel HOUEGAN/LE GRAND MATIN
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