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Boni Yayi prépare-t-il son grand retour en politique ?
Publié le samedi 3 septembre 2016  |  La revue de l'Afrique
L`ancien
© Autre presse par DR
L`ancien président de la république du Bénin Dr Boni Yayi




Cela fait déjà trois mois que Thomas Boni Yayi a transmis officiellement les dossiers de l’Etat à son ennemi juré, Patrice Talon, nouveau président élu du Bénin. Pourtant la retraite est loin d’enchanter cet hyperactif de 64 ans, déterminé à jouer un rôle politique dans son pays.

Depuis trois mois, l’ex-président béninois ne fait qu’afficher une discrétion toute relative en espérant un jour revenir au premier plan. En attendant Thomas Boni Yayi joue au globe-trotter. En l’espace de trois mois il s’est rendu tour à tour en Corée du Sud, Paris, Liberia, Guinée ou en encore au Tchad où il a assisté, en compagnie d’une quinzaine de chefs d’Etat — y compris son successeur Patrice Talon — à l’investiture du président tchadien, Idriss Déby Itno.

Profiter des erreurs de Patrice Talon pour faire son retour ?

Boni Yayi semble résolu à jouer à nouveau un rôle politique au Bénin. Il a formé toute une équipe de veille chargée de le tenir informé de tout ce qui se passe dans le pays ainsi qu’à maintenir sa présence sur les réseaux sociaux. « Ses équipes mobilisent la population pour lui, assure un de ses proches Il ne veut pas qu’on l’oublie et souhaite demeurer le leader du Nord. Pour le moment, il s’implique indirectement. Mais il n’est pas exclu qu’à la faveur d’une impopularité grandissante du régime il se fasse remarquer. Il espère profiter des erreurs de Talon pour se refaire une santé. »

Un autre proche explique encore que Boni Yayi «souffle le chaud et le froid. Juste après la présidentielle, il disait être trop jeune pour quitter la politique. Puis, après la rencontre d’Abidjan pour régler le différend avec Talon, il semblait apaisé, prêt à passer à autre chose. Mais puisqu’à Abidjan, sa principale doléance était qu’on arrête de décrédibiliser son bilan, quand les attaques ont repris un mois après, il a décidé de rentrer à Cotonou et de convoquer un conseil de guerre. »
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