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Forum sur l’Ecole béninoise - La confédération syndicale des travailleurs relève les maux de l’école béninoise
Publié le jeudi 8 septembre 2016  |  24 heures au Bénin
Paul
© Fraternité
Paul Essè Iko, SG la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb)




La Confédération Syndicale des Travailleurs du Bénin (CSTB) a organisé hier mardi, à la Bourse du Travail à Cotonou, un forum sur l’école béninoise sur le thème : « Face à la ruine constatée de l’Ecole au Bénin, quelles solutions adéquates pour en sortir ? » a informé l’Agence Bénin Presse.

Cette journée aura permis aux participants de poser le diagnostic des maux qui minent l’Ecole béninoise pour non seulement indiquer des pistes de résolution mais aussi et surtout d’élaborer un plan de lutte pour arriver à des objectifs précieux.

« L’Ecole est complètement détruite avec des classes sans maîtres, des enfants complètement coupés de leur culture, privés de leur langue de communication et incapables de s’exprimer et d’agir », a indiqué Paul Essè Iko, Secrétaire général de la CSTB, à l’ouverture des travaux du forum.

« L’encadrement des parents peut permettre la réussite des enfants mais si l’on veut que l’éducation des parents contribue au succès scolaire, il faut intégrer l’environnement de l’enfant et des parents eux-mêmes, prendre en compte la culture et la langue du milieu qui doivent contribuer à ce succès », a-t-il poursuivi.

Retenons que plusieurs problèmes du système éducatif liés notamment à l’enseignement maternel, du primaire, du secondaire et la crise universitaire ont retenu l’attention des participants.

La situation actuelle au niveau des trois ordres d’enseignement doit être prise en charge en tenant compte de l’étude des programmes exécutés, de la qualité et la quantité des enseignants, des conditions de vie et de travail des enseignants et des apprenants et des problèmes des différentes infrastructures scolaires et universitaires, ont-ils recommandé.

Pour asseoir la science pour le développement, il faut partir de la langue nationale. C’est ce qui manque comme un vecteur fondamental pour amorcer un développement favorable dans nos écoles.

La CSTB demande de ne pas exclure l’école privée car à ce niveau aussi des analyses sérieuses s’imposent pour des perspectives radieuses.

Willy N.OLA
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