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Sacca Lafia donne l’alerte au sujet de la montée du fleuve Niger : Une réaction tardive du gouvernement
Publié le jeudi 8 septembre 2016  |  Matin libre
Sacca
© aCotonou.com par CODIAS
Sacca Lafia, président du Cos-Lépi, coordonateur national de l`Alliance Soleil, lors du Sortie officielle du parti des Forces Démocratiques Unies (FDU).
Cotonou, le 14 mars 2015 au Palais de Congres




(Et pourtant Matin Libre avait sonné l’alerte depuis !)

En tirant la sonnette d’alarme sur des risques d’inondations au Bénin dans sa parution du 10 août 2016, Matin Libre espérait avoir une prompte réaction du gouvernement béninois à travers ses structures compétentes. Mais il se fait que c’est seulement le lundi 5 septembre que le ministre de l’Intérieur, Sacca Lafia s’est prononcée sur la situation au détour d’une conférence de presse. Un message passé dans l’opinion comme un éclair. Avec cette sortie médiatique intervenue pratiquement un mois après la publication de l’article tiré de Jeune Afrique, les autorités gouvernementales semblent donner raison au Journal de Bar Tito qui dénonçait déjà une passivité dans la prévention de la catastrophe. La preuve, les prévisions de Matin Libre via Jeune Afrique sont avérées. Et le ministre Lafia l’a aussi reconnu dans ses propos. « Le niveau d’eau relevé ce lundi 5 septembre 2016 est de 860 cm, contre une norme d’alerte de 850 cm, … toutes choses qui indiquent que le niveau d’alerte initialement à l’orange dans les communes de Karimama et de Malanville est donc officiellement passé au rouge ». Et il poursuit en invitant les populations desdites communes à prendre toutes les mesures appropriées afin d’éviter tout drame. En clair, Sacca Lafia a exhorté les populations à s’éloigner des berges et à fleuve Niger. Or, début déjà, l’institution sous régionale dénommée Autorité du bassin du fleuve Niger (Abn) avait anticipé en alertant « sur des risques d’inondations au Bénin, au Nigeria et au Niger, où un affluent de ce fleuve a même atteint fin juillet un niveau record jamais vu depuis 1957 ». Mieux, l’Abn a prévenu que « la montée des eaux à Niamey, capitale du Niger, va se propager vers l’aval du fleuve, à Malanville au Bénin, et jusqu’au Nigeria », appelant ensuite les riverains à une « vigilance particulière face aux « risques de crues réelles ». Où étaient donc nos systèmes de vigie depuis lors? Pourquoi préfère-t-on la réactivité à la pro activité au Bénin ? Une chose est sûre, le fleuve fait déjà des dégâts dans certaines localités de la partie septentrionale du pays notamment Malanville où des cultures sont envahies et des habitations inondées. Pourquoi n’a-t-on pas anticipé pour sensibiliser les populations, les convaincre et les déplacer avant le débordement ?Visiblement on préfère la routine puisque ce n’est pas la première fois qu’il y a débordement du fleuve Niger avec des dégâts le long de ses affluents s’étendant du Nord jusqu’à la partie Sud du Bénin.

J.B
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