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Filières manioc et igname : De nouvelles approches dans les stratégies et politiques de promotion
Publié le vendredi 9 septembre 2016  |  La Nation
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© aCotonou.com par CODIAS
Dr Tiemoko Yo, Représentant FAO-Bénin. Célébration du 70e anniversaire de l`Organisation des Nations Unies
Déjeuné de presse avec le staff du système des Nations Unies au Bénin organisé en prélude à la célébration du 70e anniversaire de l`ONU






Le Bénin, le Cameroun, la Côte d’ivoire, le Ghana, l’Ouganda, le Malawi et le Rwanda constituent les sept pays concernés par le projet «renforcement des relations commerciales entre les petits acteurs et les acheteurs dans le secteur des racines et tubercules en Afrique» et financé par l’Union Européenne. Lequel rentre parfaitement dans le cadre des efforts fournis par l’organisme onusien en charge de l’agriculture et de l’alimentation pour venir à bout de la pauvreté dans le monde.

Selon le représentant résident de la Fao au Bénin, Dr Tiémoko Yo, ce projet contribuera «à améliorer les moyens d’existence des petits agriculteurs engagés dans la chaîne de valeurs des racines et tubercules à travers la promotion des liens avec les marchés régionaux et nationaux». Pour atteindre cet objectif, le projet compte obtenir quatre grands résultats qui concernent les stratégies nationales et régionales pour l’intégration des marchés, l’amélioration durable de l’intensification des productions, l’accès aux services d’information et au financement et la gestion de risques climatiques. Il présente donc un intérêt certain pour la communauté, d’où l’attention que l’Union Européenne lui accorde en injectant pour sa concrétisation, un montant de plus de trois milliards deux cent quatre-vingt millions. Mieux, il s’agit, indique Yves Gillet, au nom de l’organisme, de deux filières qui ont des contraintes spécifiques en ce qui concerne leur commercialisation et conservation. A ce propos, se rassure-t-il, l’expertise reconnue à la Fao sera d’une utilité certaine pour inscrire les tubercules au rang d’éléments majeurs dans la lutte contre l’insécurité alimentaire et la pauvreté. Ce qui transparait, note le coordonnateur régional du projet, GCP/RAF/448/EC, Moussa Djagoudi à travers les acteurs invités à l’atelier de validation des résultats de l'analyse des stratégies et politiques de promotion des filières manioc et igname au Bénin. Celui-ci entrevoit même le projet comme une intervention futuriste dont les répercussions se feront sentir à bien de niveaux. Il en veut pour preuve les objectifs qui lui sont assignés, notamment en ce qui concerne le renforcement de la sécurité alimentaire et des revenus des petits agriculteurs, la compétitivité et la viabilité de la filière manioc à travers une amélioration durable et l’intensification de la production…

Créer un environnement propice à la promotion

L’atelier, démarré jeudi 8 septembre pour 48 heures, se propose alors de procéder à l’enrichissement et à la validation des résultats de l’étude sur l’analyse des stratégies et politiques nationales de promotion des filières manioc et igname au Bénin. Il sera donc question de partager avec la soixantaine de participants composée d’acteurs des organisations professionnelles agricoles, de représentants des structures partenaires du projet, de la société civile, des cadres du ministère en charge de l’Agriculture et celui en charge du Commerce, ainsi que des experts de la Fao, les résultats de la consultation sur l’analyse des politiques et stratégies nationales de promotion des filières manioc igname au Bénin. Il est attendu d’eux, qu’ils s'approprient le contenu du document sur l’analyse des stratégies de promotion des filières manioc et igname et qu’ils fassent des contributions pour sa finalisation et son adaptation. Pour le Bénin, c’est une opportunité, se réjouit Abdoulaye Toko au nom du ministre en charge de l’Agriculture. Son souhait, c’est qu’il faille mettre l’accent sur les succès et relever les échecs au niveau des deux filières supra citées afin que le secteur qui, par ailleurs, bénéficie d’un plan stratégique de relance depuis des années puisse davantage mieux se porter. Il s’agit donc, soutient Dr Tiémoko Yo, de «créer un environnement politique, institutionnel et juridique qui favorise le développement» de ces filières à haut potentiel. A l’en croire, les participants à l’atelier feraient davantage œuvre utile en réfléchissant aussi à la mise en place d’une plate-forme nationale des racines et tubercules à l’instar des filières riz, anacarde et karité.

Josué F. MEHOUENOU
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