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Vague de destitutions des maires: le silence coupable de Barnabé Dassigli
Publié le mardi 13 septembre 2016  |  Nord Sud
Le
© Autre presse par DR
Le Ministre Barnabé DASSIGLI




L’actualité ces derniers jours reste marquée par la vague de destitutions des autorités en tête dans nos communes. De Gogounou à Parakou en passant par Allada, Djidja en descendant à Bonou dans la vallée de l’Ouémé, plus rien ne retient l’attention autre que la déchéance des premiers responsables communaux de la troisième mandature à l’ère de la décentralisation. Parlant justement de la décentralisation, on pourrait se poser la question de savoir si l’actuel gouvernement possède un ministère en charge de la décentralisation vu le silence inquiétant qui s’observe autour de ses soubresauts politiques dans nos communes.
Le torchon brûle entre les conseillers des communes. Et cela devient de plus en plus inquiétant sans qu’aucune sortie du ministre de la Décentralisation, Barnabé Dassigli, n’intervienne pour calmer les ardeurs. Lentement de Parakou, la flamme de destitution des maires a pris par Parakou et s’est très tôt emparée d’Allada où le Maire Mathias Djigla a perdu son fauteuil même si un quelconque recours est encore pendant devant la cour Suprême. A la suite de ces deux communes, Djidja s’invite dans le débat suivi de Gogounou où 17 conseillers sur 19 exigent la destitution du Maire. A Bonou également, 6 conseillers communaux sur les 9 réclament la tête du Maire Alexandre Zannou qui, actuellement, a encore du souci à se faire. Hormis les quelques séances de conciliation initiées par les Préfets, c’est le silence alarmant du Ministre de la décentralisation que l’on note malgré l’évolution de la crise au sein des communes. Aujourd’hui, c’est le tour des communes citées et d’autres peuvent leur emboîter le pas les jours à venir vu le mutisme de l’autorité ministérielle. A y voit de près, des observateurs bien avertis parlent d’une probable main invisible du régime qui nourrit désormais l’ambition de s’implanter dans toutes les contrées du pays à la manière du régime défunt. Mieux, l’idée de création d’un parti politique par le chef de l’Etat Patrice Talon est agitée pour soutenir leurs argumentaires. Barnabé Dassigli serait-il alors en mission commandée pour le régime par son mutisme à voir les crises s’amplifier au sein des collectivités locales ?
Charles HONVOH
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