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Atelier d’évaluation de l’enseignement supérieur à Bohicon:Le système Lmd à la croisée des chemins
Publié le mercredi 14 septembre 2016  |  Le Matinal
Le
© Autre presse par DR
Le Recteur Brice Sinsin de l’Université d’Abomey-Calavi (Uac)




L’atelier d’évaluation du système Licence-Master-Doctorat (Lmd) rassemble depuis hier à l’hôtel Nifur de Bohicon les professeurs, les chercheurs, les responsables des diverses associations d’étudiants de même que les autorités des universités publiques et privées du Bénin.
Lancés pour une durée de quatre jours, les travaux en atelier et en plénière vont déboucher sur des résolutions subséquentes visant à impulser de nouvelles orientations au système en vue de l’adapter aux réalités socioculturelles, politiques et aux conditions du marché de l’emploi. Pour Bienvenu Koudjo, président du présidium et Directeur de Cabinet du ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, cette rencontre est venue à point nommé, parce qu’elle permettra de poser le diagnostic des problèmes réels qui plombent le système, de dégager les responsabilités et d’identifier les approches de solutions allant dans le sens de son amélioration. Après six ans de la mise en œuvre de ce système au Bénin, le président du présidium estime qu’il est normal de l’évaluer afin de connaître ses forces et faiblesses. En attendant le résultat de cet exercice, Léon Bio Bigou, Secrétaire général de l’Université d’Abomey-Calavi pense que le système ne pose pas problème. C’est plutôt les stratégies de sa mise en œuvre qui constituent la véritable pierre d’achoppement en termes d’infrastructures, d’harmonisation, de mutualisation des ressources et de formation des enseignants. Pour atteindre la vision qui sous-tend la mise en œuvre du système Lmd, Théophane Ayi, promoteur d’une université privée qui a fait ses preuves dans le domaine de l’enseignement supérieur au Bénin suggère que les universités publiques comme privées soient transformées en une entreprise qui exploite la main d’œuvre des étudiants. Dans cette condition, on n’aura plus à attendre indéfiniment de l’Etat un financement. Au Bénin, le secteur privé est en train de réaliser un exploit dans ce sens, mais il reste qu’il tend vers la mutualisation des ressources. Par contre, note-t-il, le public est encore loin de la réalité, étant donné qu’il continue de traîner des effectifs pléthoriques d’étudiants dans les amphis.

Z. T.
(Br Zou-Collines)
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