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Odon Vallet, philanthrope de l’éducation au Bénin
Publié le mardi 20 septembre 2016  |  LeMonde.fr
Odon
© Autre presse par DR
Odon Vallet, philanthrope de l’éducation




Il vit au milieu des livres dans un appartement discret du VIe arrondissement de Paris. Sur des étagères, quelques statues témoignent de son goût pour les contrées lointaines. Odon Vallet, 69 ans, est l’un des plus grands spécialistes français de l’histoire des religions. Auteur d’une trentaine d’ouvrages, celui qui est également administrateur de la Société des lecteurs du Monde a obtenu deux doctorats en droit et en sciences des religions.

Parallèlement à ses activités d’écrivain et d’enseignant, Odon Vallet est philanthrope. Depuis l’an 2000, la Fondation Vallet qu’il dirige a remis environ 49 000 bourses plurielles à 19 000 étudiants parisiens, vietnamiens et béninois. « Depuis 2003, date de début du programme, nous avons remis près de 5 000 bourses au Bénin, assure-t-il. A la différence des étudiants des écoles d’art en France, les Béninois peuvent garder leur bourse pendant de longues années. Le principe est simple : tant qu’un élève ne redouble pas, il conserve sa bourse. Mais s’il échoue, on la distribue à un autre. Personne ne comprendrait qu’un redoublant perçoive une bourse. »
Famille très pauvre

Ce système, basé sur la méritocratie, a été transmis à Odon Vallet par son père, Jean Vallet. Celui-ci a grandi dans une famille très pauvre des environs de Cluny, en Bourgogne, au début du XXe siècle. En lui dispensant des cours gratuits, le curé du village l’a aidé dans ses études et, après la Première Guerre mondiale, il a pu rejoindre La Populaire, une compagnie d’assurances qu’il a dirigé de 1944 jusqu’à sa mort, survenue lors d’un accident de voiture, en 1954, dans laquelle toute la famille était embarquée.

Jean Vallet laisse alors à sa femme et à ses deux fils, qui ont survécu au drame (Odon Vallet n’a alors que 6 ans), un portefeuille de 5 % des actions de la compagnie. Peu dépensière, la mère d’Odon Vallet n’y touche pas jusqu’au rachat de La Populaire – devenue entre-temps Athena – par la compagnie d’assurances Generali, en 1989. La vente de ce portefeuille d’actions rapporte aux descendants de Jean Vallet 320 millions de francs, soit environ 50 millions d’euros.
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