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Rentrée scolaire prochaine : Pour quels résultats ?
Publié le vendredi 23 septembre 2016 | La Nouvelle Expression
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© aCotonou.com par DR
ecoliers CEP 2015 |
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L’école béninoise va rouvrir ses portes bientôt, et les préparatifs vont bon train, nonobstant la morosité économique dont se plaignent les Béninois d’une manière général, et les couches déshéritées en particulier. Une nouvelle année va ainsi commencer, qui, sur les ruines de la précédente, va ériger ses nouveautés. Mais de quoi retournera la situation en termes de nouveautés, si l’on peut être fondé à affirmer que, depuis les résultats catastrophiques enregistrés par l’année précédente, les réflexions, débats et déballages tous azimuts y relatifs n’ont pas amené les autorités compétentes à prendre des initiatives pouvant permettre aux acteurs de l’école d’espérer mieux ? Du moins, pour ce que sait le Béninois lambda ? Cette interrogation va devoir continuer à chercher sa réponse jusqu’à ce que les autorités, à divers niveaux concernées, se décident à livrer à l’opinion la quintessence des réflexions issues des nombreux conclaves organisés à la suite des échecs massifs aux examens de fin d’année en 2015-2016.
En attendant, et en l’absence des éléments d’appréciation nécessaires, on peut se permettre de discourir, à l’envi, sur le niveau des élèves, tout cycle confondu, dans un Bénin naguère considéré comme le Quartier latin de l’Afrique mais où le débat relatif au niveau des apprenants fait couler en surabondance, aujourd’hui, de l’encre et de la salive. A quels résultats s’attendre en effet aux prochains examens de fin d’année scolaire, eu égard au statu quo ? Les mêmes causes risquent de produire les mêmes effets, pourrait simplement répondre l’homme de la rue. Réaliste ? Pessimiste ? Prémonitoire ? Plutôt prudent, dès lors que nul ne peut se prononcer sur ce que sera l’issue de cette année 2016-2017, a priori attendue pour induire des changements positifs en matière de performances scolaires. Il ne devrait pas en être autrement, au regard du tollé provoqué par les taux de réussite au Certificat d’études primaires (CEP), au Brevet d’études du premier cycle (BEPC) voire au baccalauréat l’année passée. Croisons donc les doigts, pour dire que des initiatives ne manqueront pas, aux fins des réajustements qui s’imposent, en vue des améliorations urgentes, tant en ce qui concerne les prestations des enseignants que des élèves et écoliers ! Le cas échéant, les autorités en charge du secteur de l’éducation réussiront à convaincre l’opinion du prix qu’elles attachent à l’épineuse question scolaire au Bénin. Dans le cas contraire, elles démontreront que tous ces déballages générés par les précédents résultats d’examens de fin d’année scolaire n’étaient autre chose qu’hypocrisie et critique pour critique.
Sébastien DOSSA
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