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Absence d’un syndicalisme au service de l’administration de qualité:Les leaders syndicaux doivent revoir leur copie
Publié le lundi 26 septembre 2016  |  Le Matinal
Laurent
© aCotonou.com par Didier Assogba
Laurent Metongnon, sécrétaire Général de la Fédération des syndicats des travailleurs de l’administration des Finances ( Fésynatra-Finances)
Les 100 premiers jours du Président Patrice Talon au pouvoir.Causerie débat initié par la fondation Friedrich Ebert. Cotonou, le 13 juillet 2016. Soirée politique sur les 100 premiers jours du Président Patrice Talon au pouvoir





Et si les syndicats militaient un peu pour un service public de qualité pour l’administré ? La question a le défaut de provoquer l’ire de certains acteurs syndicaux, mais la réalité est là, persistante.

Le concept de la Rupture dans son acception holistique impose une forme de refus des dérives du passé. Œuvrer à effacer les tares persistantes de l’histoire, telle est la devise de la Rupture. Mais, dans une relation de confiance, un droit impose forcément une obligation. Le gouvernement de son côté se doit d’améliorer les conditions de vie et de travail. Les régimes successifs se sont attelés à faire ce qu’ils peuvent. La rupture aussi fera de son mieux. La tâche de ce côté est si immense qu’on en finit jamais. A chaque fois, de nouvelles revendications apparaissent et imposent de nouveaux règlements. La liste s’allonge à chaque fois, mais on ne retrouve presque jamais la liste des obligations des syndicats. Le syndicalisme dans l’opinion a toujours été vu comme cette lutte permanente pour les avantages des travailleurs. Primes, indemnités, allocations, bref c’est toujours la ritournelle. La lutte syndicale a visiblement été toujours à sens unique. Tout donne à croire que les travailleurs ont toujours été exemplaires. N’y a-t-il rien à leur reprocher ? L’administration publique est-elle tout aussi performante ? La qualité du service public est-elle irréprochable ? La fraude dans le service public est-elle définitivement exorcisée ? Le virus de la politique a finalement quitté l’administration ? Que font les syndicats par rapport à ces questions ? Comment s’engagent-t-il pour l’amélioration du service et la satisfaction de l’administré. La Rupture prise dans son sens premier, peut-elle enfin inspirer une forme de lutte syndicale au profit de l’amélioration des performances de l’administration et du système éducatif ? Existe-t-il une unité de contrôle des performances des actions des syndicats dans le sens de la qualité des services ? Quel est leur niveau de responsabilité dans ce domaine et comment l’évaluer ? L’administré a-t-il vraiment une place dans la lutte syndicale ? La réponse tarde à venir. A quand la Rupture dans le syndicalisme ?

AT
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