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Interdiction d’importation par voie terrestre au Bénin : Les inquiétudes de la douane nigériane
Publié le mercredi 28 septembre 2016  |  Le Matinal




La décision du directeur général des douanes et droits indirects, portant interdiction des importations par voie terrestre continue de susciter des réactions. La douane nigériane semble voir du flou autour de cette note circulaire. Nous étions à Sèmè-Kraké, le vendredi 23 septembre 2016 pour un sondage.

A l’unanimité, les douaniers rencontrés et qui ont requis l’anonymat ont salué la décision courageuse du Directeur général des douanes et droits indirects du Bénin. A les écouter, chaque pays est libre de prendre les mesures nécessaires pour sécuriser les recettes douanières. Ils ont reconnu que parmi les importateurs, il y a des indélicats qui aiment toujours contourner les formalités. Toutefois, la note circulaire du Directeur général des douanes manque des précisions, selon eux, qu’il importe de relever.

Plusieurs produits transitent par la frontière d’Hilla-Condji pour le Nigéria. La noix de cola par exemple, est une matière première, régulièrement importée du Ghana et de la Côte d’Ivoire pour le Nigéria par voie terrestre. Il en est de même pour les emballages de ciment (Dangoté) et beaucoup de produits cosmétiques qui transitent par la frontière d’Hilla-Condji pour le Nigéria en grande quantité. En plus de cela, il y a des produits de première nécessité qui vont vers le Nigéria via le Bénin par voie de terre. Un agent des douanes nigérianes a cité, par exemple l’huile (Sonia) de la Côte d’Ivoire et celle (Gpd) produite au Ghana. Selon lui, la plupart des usines productrices de ces produits sont en partenariat avec des sociétés au Nigéria qui les importent via le Bénin. Ils ont aussi posé le problème de véhicules d’occasion qui quittent le Togo pour le Nigéria par le Bénin (Kilibo).

Ceux que nous avons rencontrés ont estimé qu’il faut non seulement une large communication autour de cette décision, mais aussi et surtout sensibiliser les acteurs impliqués dans sa mise en œuvre. En clair, ces douaniers ont dit ne rien comprendre de cette note circulaire et attendent impatiemment des précisions.
Dans notre parution du vendredi 23 septembre 2016, la direction générale des douanes et droits indirects avait expliqué que cette note circulaire ne vise pas les produits venant du Nigéria. Une assurance avait été donnée qu’une note de service sortirait sous peu pour préciser les produits concernés. La note circulaire du Dg n’est pas encore en vigueur. Elle prendra effet à partir du 17 Octobre 2016.

FF
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