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Rentrée académique 2016-2017: timide reprise des classes à Bohicon et Abomey
Publié le mardi 4 octobre 2016  |  La Nation
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© Autre presse par DR
Un don de 50 tables et bancs a été fait aux écoliers de l`école primaire publique de Sèkandji 3




Lundi 3 octobre, jour de rentrée des classes, le ciel était clément à Bohicon et Abomey. Enseignants, écoliers et élèves sont à nouveau de retour dans les écoles et collèges après plus de deux mois de vacances. Dans ces deux villes, la reprise des activités académiques est désormais effective aussi bien dans les établissements publics que privés.

Qu’ils soient privés ou publics, les écoles, collèges et lycées ont tous rouverts leurs portes lundi 3 octobre pour accueillir les apprenants et les enseignants. Dans la ville de Bohicon, à l’école primaire publique de Zakpo, à l’école urbaine centre comme au CEG1, ils étaient tous au rendez-vous. Dans la plupart des établissements publics, les cours n’ont pas démarré. Les responsables s’occupent des dossiers des nouveaux venus. Rares sont les enseignants qui ont répondu présent. Les écoliers et élèves sont livrés à eux-mêmes. A l’école publique urbaine centre, au groupe A, le directeur est désormais admis à faire valoir ses droits à la retraite. Mais jusqu’à 9h30mn, la nouvelle directrice n’est pas là, obligeant les parents venus inscrire leurs enfants à se faire recevoir par le directeur sortant qui ne manque d’ailleurs pas de les rassurer.
Au CEG1 de Bohicon, aucune classe n’a démarré ses activités en ce premier jour des classes. Les élèves allaient et venaient dans la cour, tandis que la direction est assaillie par les parents des nouveaux élèves. Ici, les classes tout comme la cour du collège ne sont pas prêtes pour accueillir les élèves. La cour est envahie par les mauvaises herbes et les classes recouvertes de deux mois de poussière. Les nouveaux venus en classe de sixième sont tenus de se munir d’une houe métallique, un panier et d’un balai en plus d’un montant de 12.500F pour les garçons et rien pour les filles. La conditionnalité ici est que les nouveaux procèdent au désherbage de la cour pour les premiers jours. Une fois leur dossier accepté, le censeur leur attribue le périmètre à sarcler, peu importe leur âge. D’ailleurs, le directeur Hyacinthe Akiyo n’a pas le temps de discuter, tant il est pris par les dossiers de transfert. C’est le censeur qui fait la répartition des groupes à recevoir et ordonne les nouveaux.
Quant aux enseignants, les rares à répondre présents, ils se retrouvent dans les locaux de l’administration pour s’enquérir des nouvelles dispositions en vigueur et l’emploi du temps les concernant.
A Abomey, le tableau est le même dans la plupart des établissements publics, en attendant la reprise effective des cours. Les apprenants procèdent à l’entretien, le temps des premiers contacts avec les enseignants. Toutefois, aux groupes C et A de l’EPP Hountondji d’Abomey, tout est mis en œuvre pour que les enfants reçoivent les premiers cours dès les prochaines heures, assurent les enseignants rencontrés sur place. Mais la réalité semble loin de ce qui est prévu. Idem dans les collèges où directeurs et censeurs sont envahis par les usagers que sont les parents d’élèves pour les dossiers de transfert et autres inscriptions d’élèves. Situation identique au Lycée Houffon des jeunes filles d’Abomey comme au Cours secondaire Ste Jeanne d’Arc à Abomey. Tout est mis en œuvre ici pour que dès le premier jour de la rentrée, les cours démarrent effectivement.


Valentin SOVIDE, AR/Zou-Collines
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