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La décision ministérielle à propos des associations estudiantine fait beaucoup parler au Bénin
Publié le jeudi 6 octobre 2016  |  Autre presse
L’Université
© Autre presse par dr
L’Université d’Abomey-Calavi (UAC) de Cotonou




Je déteste le temps qu’il fait actuellement, cela me met de mauvaise humeur...
Bon, ce que je veux dire cet après-midi avant de m’occuper de mes affaires, il faut que Mr Koukpaki arrête de penser qu’il est le seul intellectuel du Bénin et que quand on parle de gouvernance, il est le seul à comprendre ce langage. État de droit, liberté d’expression, de syndiquer, de s’associer, de revendiquer, démocratie, ce ne sont pas des notions dont l’explication se trouve en chinois. Et on n’a pas besoin d’avoir un doctorat pour Ça. Il faut qu’il nous épargne de ses explications mal tournées.
Ce gouvernement est en train de franchir le rubicond de la privation de liberté.
Comment expliquer que des gens qui se sont mis en rouge, qui ont crié, ont été soutenus par la population, de tous côtés, dans ce pays, aujourd’hui se mettent à priver les étudiants de mener des activités associatives? Sous prétexte qu’on veut ré organiser et protéger. Protéger qui? Qui a t’on blessé lors des derniers mouvements de grève si ce n’est les faiseurs de grève ?
Il ne serait pas superflu de rappeler aux intellectuels tarés, aux ignorants et aux mendiants de poste, que ce n’est pas à l’État d’organiser les associations. Le rôle dévolu à l’État est celui de l’écoute, de la prise en compte des préoccupations en mettant au centre l’intérêt des étudiants et leur avenir.
Un état qui est incapable d’assurer le minimum aux porteurs d’espoir de demain du pays ne peut que s’ériger en maître pour se servir sans être perturbé par des étudiants qui réclament des droits. Des étudiants qui sont méprisés, et qui vont à l’Université sans espoir de mieux et sans futur constructif. Des futurs chômeurs qui vont devenir la bombe qui explosera mais qui n’atteindra pas ces gouvernants là car tous fuiront et iront loin avec leurs enfants.
J’ai envie de dire tant pis pour eux mais ce serait suicidaire d’accepter une décision de cessation d’activité des associations et syndicats étudiantes. Je me prononce et je dis non, non et non. Le droit de se regrouper, de revendiquer, de réclamer ses droits, est un droit fondamental de la démocratie. Si le gouvernement craint le pire et veut protéger , il prend des mesures pour protéger et non violenter les manifestants.
Autrement c’est un gouvernement incapable.
Je l’ai dit et le redis, vous avez mis au pouvoir des gens qui ne connaissent rien en matière de politique publique, de gouvernance. Il navigue à vue, la priorité sur le campus ce n’est pas les associations étudiantes et leur organisation, la priorité, c’est la satisfaction du minimum de leur doléance, c’est déjà de les écouter et de leur proposer des solutions crédibles ou d’accepter les leurs.
Je m’arrête là, je chauffe grave depuis hier.
Stop! Stop et stop à la privation des libertés de manifestation, d’expression et de regroupement.
#Stop
#team229
--- LMM ---
Alix Medesse
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