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La rage des ennemis
Publié le mardi 11 octobre 2016  |  Le Clairon
Le
© Autre presse par DR
Le Président de la République, Patrice Talon, et son prédécesseur, Boni Yayi.




Par : Giscard AMOUSSOU

Ce que d’autres n’ont pas le courage de faire, il a osé. Les grognes résonnent sur toutes les chaînes, les dénonciations fusent de toutes parts, les insultes de toutes formes pullulent les réseaux sociaux. Juste parce que le chef a franchi un pas. Un pas que le gouvernement défunt n’a pas osé. Les griots chantent, les frustrés giclent du sang. Et tout ceci à cause d’un groupe d’individus ayant à cœur la déstabilisation des universités du Bénin. Les arguments sont relatifs. Chacun y va de son côté mais personne ne veut voir la réalité qu’il faut, un renouveau sur le campus en matière d’associations de défense. Les avocats défenseurs sortent leurs arguments pour défendre les associations d’étudiants à qui le gouvernement vient de couper un bras. Il faut oser le dire. Dans un pays où tout le monde se croit intelligent, la seule qualité qu’on peut vanter est la démocratie chèrement acquise et non le travail et la discipline. Ils sont nombreux ces intellectuels qui se cachent pour féliciter la barbarie des associations d’étudiants. Au moment où les centaines d’étudiants sont bastonnés en sourdine, des milliers de sans voix ne peuvent défendre leur droit;ce moment où les ennemis de la République sortent leurs griffes. Le Bénin semble le seul pays où il faut faire des omelettes sans casser des œufs. Pendant des années où les associations se sont érigés en maîtres sur le campus en allant jusqu’à délimiter des zones rouges aux enseignants, les défenseurs d’aujourd’hui sont restés muets. Voilà la solution idoine qui vient d’être trouvée mais qui ne semble pas du goût de certains Béninois qui nourrissent l’ambition de voir le campus toujours en crise. Patrice Talon a eu ce courage que personne ne veut avoir. L’université doit être une référence en matière de savoir. L’enseignant qui donne le savoir ne doit plus craindre sa vie en partageant sa connaissance. Aujourd’hui, tout le monde est convaincu qu’il faut un nouveau départ mais personne ne veut se sacrifier pour d’autres. L’Université ou du moins les universités ne sont pas des centres de formations des milices ni des badauds mais de la relève de demain et il faudra assumer cette noble mission. Patrice Talon ne doit faire marche arrière dans ce dossier très sensible qui permettra aux universités de prendre un nouveau départ et permettre aux enseignants de donner le savoir en toute quiétude. Certes le droit d’association est chèrement acquis oui mais elle a besoin de discipline et d’encadrement.
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