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Amnesty International plaide pour l’abolition de la peine de mort, le public est divisé
Publié le mardi 11 octobre 2016  |  ORTB
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© aCotonou.com par CODIAS
Lancement du rapport annuel 2015/16 sur le thème ``la liberté d`expressif, un droit fondamental : vers la protection de l`espace civique et des défenseurs des droits de l`homme ``
Cotonou, le 24 février 2016. INFOSEC. AMNESTY International lance le rapport annuel 2015/16 sur le thème ``la liberté d`expressif, un droit fondamental : vers la protection de l`espace civique et des défenseurs des droits de l`homme ``




La communauté internationale célèbre ce lundi 10 octobre 2016 la 14ème Journée mondiale contre la peine de mort. A travers le monde de nombreuses manifestations sont organisées pour sensibiliser et faire le plaidoyer de l’abolition de la peine de mort. Au Bénin, Amnesty International plaide pour une réforme du code pénal.

Le Bénin n’applique plus la peine de mort mais la peine capitale est toujours présente dans l’arsenal des sanctions. 14 peines personnes sont d’ailleurs actuellement condamnées à mort et incarcérées dans la prison de Missérété. Pour Fidèle Kikan, le président d’Amnesty International Bénin, cela doit changer :

“Le Bénin n’est pas encore un État abolitionniste. Il reste encore au Bénin que le code pénal béninois puisse être débarrassé de toutes provisions visant à prononcer la peine de mort et que les 14 condamnés à mort actuellement dans la prison civile de Missérété voient leur peine commuée”.

Mais le discours de Fidèle Kikan n’est pas unanimement accueilli dans le public. Un vox populi dans la ville de Cotonou nous a permis de relever que les citoyens sont encore très divisés sur l’urgence de supprimer la peine de mort. Traumatisés par les derniers braquages dans la ville et la vindicte populaire, certains citoyens estiment qu’il est normal qu’un voleur, par exemple, puisse subir la peine capitale.

D’autres approuvent la suppression de la peine de mort mais insistent sur la nécessité de sensibiliser les populations. “C’est une question de conscientisation. Il faut essayer d’apprendre aux gens qu’un être humain ne peut pas ôter la vie à un autre”, a commenté Judicaël Avaligbé, un citoyen rencontré à Cotonou.

Il faut dire que de nombreux pays à travers le monde continuent d’appliquer la peine de mort. Les Etats-Unis et la Chine notamment. En 2015, au total 1634 personnes ont été exécutées dans 25 Etats dans le monde entier.

Maurice Thantan
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