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Amnesty International invite les autorités béninoises à supprimer définitivement la peine de mort
Publié le mercredi 12 octobre 2016  |  Le Clairon
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© aCotonou.com par CODIAS
Lancement du rapport annuel 2015/16 sur le thème ``la liberté d`expressif, un droit fondamental : vers la protection de l`espace civique et des défenseurs des droits de l`homme ``
Cotonou, le 24 février 2016. INFOSEC. AMNESTY International lance le rapport annuel 2015/16 sur le thème ``la liberté d`expressif, un droit fondamental : vers la protection de l`espace civique et des défenseurs des droits de l`homme ``




Les responsables de l’ONG Amnesty International intervenants au Bénin, ont célébré la journée mondiale contre la peine de mort, le lundi 10 octobre 2016. Dans le cadre de cette célébration, une conférence débat a été organisée et a porté sur le thème » Abolition de la peine de mort et la question de la sécurité nationale : où en est le Bénin ? ».

Par : Esther TOFFA

Faire l’état des lieux de l’évolution du processus d’abolition complète de la peine de mort au Bénin. Tel est l’objectif visé par les initiateurs de cette conférence débat qui entre en ligne des festivités marquant la célébration de cette 14ème journée mondiale contre la peine de mort.
Pour, Pascal Zohoun, président de l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture au Bénin (Acat-Bénin), cette conférence-débat est aussi organisée pour sensibiliser la population mondiale, mais surtout les décideurs sur l’urgence d’une abolition universelle de la peine capitale. Dans son développement, il fera savoir que tous les pays abolitionnistes ou non sont concernés par cette lutte.
Fidèle Kikan, Directeur d’Amnesty international Bénin, pour sa part estime que l’application de la peine de mort est inhumaine et que tout argument pouvant être avancé pour la justifier, n’est pas recevable. « La peine de mort ne sert qu’à perpétuer la souffrance des mises en cause » a-t-il longuement martelé. Et cette souffrance selon ce dernier, serait à l’origine des actes d’extrémisme observés un peu partout dans le monde.
Dans un exposé présenté pour la circonstance, le conférencier a énuméré trois points clés. Il s’agit des acquis de la constitution par rapport à la question de la peine capitale au Bénin, des acquis exécutif et législatif, ainsi que les acquis et les apports de la société civile. Ces points détaillés par le communicateur Gilles Badet, représentant la chaire Unesco, a permis aux participants d’élucider les points d’ombre. Il a saisi cette tribune pour souligner que » même avant la signature du protocole portant abolition de la peine de mort par le Bénin, la constitution du 11 décembre 1990 avait déjà prévu en ses articles 8 et 15, le respect du droit à la vie. Ainsi depuis 1998, aucune condamnation à la peine capitale n’a été prononcée sur le sol béninois. » Une remarque qui a amené le Directeur d’Amnesty International Bénin à lancer un cri de cœur à l’endroit des décideurs béninois. » Disons non à la peine de mort » a-t-il martelé avant d’inviter les élus de la nation à revoir le code pénal relativement à la peine de mort en vue d’une commutation de peine pour les quatorze (14) condamnés à mort actuellement détenus à la prison civile de Missérété. Ayant entendue toutes les doléances, Mariam Mama, représentante du ministère de la justice, a rassuré les organisateurs qu’un point fidèle sera fait au ministre Joseph Djogbénou. Et que » tout sera mis en œuvre pour que la justice béninoise soit un levier de développement. » Par ailleurs, il convient de préciser que d’après le rapport 2015 d’Amnesty International, au total 102 pays ont complètement aboli la peine capitale et 1.634 personnes ont été exécutées dans 25 pays. Soit une augmentation de 54% par rapport à 2014.
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