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Implication de l’Aic dans la commercialisation de l’or blanc:Les producteurs mis en confiance
Publié le jeudi 13 octobre 2016  |  Le Matinal
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© Autre presse par DR
Le coton




En prélude à la campagne de commercialisation du coton, l’équipe de l’Association interprofessionnelle de coton (Aic) est allée à la rencontre des producteurs du Zou, du Mono-Couffo et de l’Ouémé-Plateau. La séance de travail a eu lieu, mercredi 12 octobre 2016, dans la grande salle de confé-rence de l’hôtel Dako de Bohicon.
Echanger avec les cotonculteurs des dispositions prises pour une bonne commercialisation de l’or blanc et s’enquérir de leurs difficultés sur le ter-rain. Tel est le but visé par cette tournée nationale entreprise depuis peu par l’équipe de l’Aic à travers tous les départements du pays. A Bohicon où les producteurs du Zou, du Mono-Couffo et de l’Ouémé-Plateau se sont donnés rendez-vous, la parole a été donnée aux Responsables du dévelop-pement rural présents de faire le point de la situation cotonnière de leur zone. Au cours de cet exercice, chacun en ce qui le concerne a évoqué les ac-tions menées et les embûches qui se dressent sur leur chemin. Au nombre de ces difficultés, on note, entre autres, la résiliation des contrats des Agents contractuels de l’Etat (Ace), la dégradation des pistes qui ne favorise guère l’évacuation du coton. Des doléances allant dans le sens de la réorganisation de la filière coton ont également occupé une bonne partie des échanges. En réponse à toutes ces préoccupations, le président de l’Aic Mathieu Adjovi, a tenu des propos qui rassurent tous les acteurs impliqués. Dans un langage franc et sincère, il a d’abord caricaturé l’héritage à eux laissé par le gouver-nement défunt avant de parler des mesures prises par le gouvernement actuel pour redonner espoir aux cotonculteurs. Il s’agit du rétablissement de l’Aic, le paiement des 35milliards en terme de fonds coton dû aux producteurs avant la veille de la campagne cotonnière, la mise en place d’un comité technique transitoire pour gérer la campagne. Ces différentes mesures, a constaté le président de l’Aic, ont provoqué un enthousiasme au sein des producteurs. A titre illustratif, la commune de Djidja est passée de 4 mille hectares d’emblavures à 20 mille cette année. « C’est le témoignage de la re-naissance de la confiance », s’est réjoui Mathieu Adjovi. Toutes ses disposi-tions ont aussi permis de déjouer le plan mis en place pour faire échec à la production du coton.

L’appui financier

Au sujet de l’appui financier aux producteurs, le président de l’Aic a indi-qué que les discussions sont en cours entre le secrétariat permanant de l’Aic et le Fmn pour revoir le nouveau mécanisme à mettre en place. Par rapport à la transhumance, il a indiqué que c’est une question de dialogue entre les communautés. Cependant, le gouvernement est en train de prendre des dis-positions pour endiguer le phénomène. Parlant des Ace, Mathieu Adjovi a, une fois encore, rassuré ces agents dont les contrats ont été suspendus. A l’en croire, il s’agit d’une décision prise au plus haut niveau pour d’une part faire respecter les aspects juridiques du contrat et, d’autre part, passer à l’évaluation. « Après l’étude des rapports d’évaluation, le gouvernement va prendre les décisions qui s’imposent. Ce qui est sûr, nous avons besoin des Ace. Donc, on ne peut pas les laisser », a-t-il déclaré. Quant aux pistes, le gouvernement est conscient de leur état de dégradation. Progressivement, elles seront aménagées pour faciliter l’évacuation du coton des champs. Il n’a pas manqué de revenir sur les réformes en cours au niveau de l’Aic et la question relative à la mécanisation de l’agriculture. Patrice Talon, a-t-il dit, prône l’union entre tous les acteurs de la filière notamment les égreneurs et les producteurs afin de faciliter la bonne gestion de la filière. Il pense égale-ment accompagner les producteurs en mettant à leur disposition des ma-chines agricoles à un prix subventionné à travers des unités de mécanisa-tion dont la gestion se fera par un comité paritaire qui sera composé de l’Etat, des collectivités locales et des privés. Pour finir, il a mis en garde les Cvpc qui n’auraient pas tenu leur Assemblée générale avant le 05 novembre prochain. Le Cvpc qui ne respecterait pas cette date sera purement et sim-plement écarté du dispositif. S’agissant des transporteurs, il leur a dit de les aider à gagner le pari car l’espoir est permis. Il a promis de s’y mettre afin que producteurs et transporteurs puissent être payés à temps.

Zéphirin Toasségnitché
(Br Zou-Collines)
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