Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aCotonou.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Suspension des activités des associations estudiantines : L’Odhp rappelle le gouvernement à l’ordre
Publié le vendredi 14 octobre 2016  |  La Nation




Le président du Bureau exécutif de l’Organisation des défenses des droits de l’homme et des peuples (Odhp) Aboubakar Baparape en collaboration avec les responsables syndicaux et mouvements estudiantins a animé une conférence de presse, pour dénoncer la décision du gouvernement qui interdit toute activité des organisations faîtières dans toutes les Universités publiques du Bénin. C’était, jeudi 13 octobre à la Bourse du travail de Cotonou.

« Il y a bien au Bénin des lignes rouges à ne pas franchir et qui s’y frotte, s’y pique», déclare le président du Bureau exécutif de l’Organisation des défenses des droits de l’homme et des peuples (Odhp) Aboubakar Baparapé.

En se prononçant sur le décret du gouvernement portant interdiction d’exercice des activités des associations estudiantines, Aboubakar Baparapé a dit que le président Patrice Talon et certains de ses ministres, «hier défenseurs de la démocratie et de l’action citoyenne sont devenus aujourd’hui assassin de cette même démocratie».
Pour revenir aux raisons qui ont poussé le président de la République à prendre ledit décret qui d’ailleurs, est contre signé par les ministres Pascal Irénée Koukpaki, Joseph Djogbénou et Sacca Lafia, Aboubakar Baparapé a affirmé que c’est la politique de diviser pour régner et de réduire au silence certains responsables étudiants gênants. Il se réjouit de la prompte réaction des uns et des autres pour faire conscience au gouvernement de son erreur.

En lieu et place de la satisfaction des légitimes revendications des étudiants, le président du Bureau exécutif de l’Odhp qualifie cette décision de scélérate et exige que soit rapporté immédiatement et sans condition le décret contesté sans lequel aucune négociation n’est possible avec les étudiants. Avec la satisfaction totale et entière des revendications des étudiants à commencer par la fin du système LMD imposé, recrutement massif d’enseignant qualifié en vue d’assurer une instruction de qualité.

Pour Aboubakar Baparapé, le pouvoir qui met en avant la violence sur le Campus avec l’existence de zone interdite, d’acte de vandalisme est celui malheureusement qui, face aux revendications légitimes des étudiants a toujours fait débarquer la police et la gendarmerie pour exercer la violence sur les étudiants en transformant les universités en champ de bataille. « Les griefs articulés dans la décision du Conseil des ministres contre les étudiants à grands renfort de publicité n’ont été étayés par aucune preuve et ne peuvent en aucune manière justifier l’atteinte aux libertés reprochées au gouvernement », a-t-il souligné.
Commentaires