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Descente hier d’une mission de la Depes dans 5 communes:Assaut contre les universités non autorisées
Publié le vendredi 14 octobre 2016  |  Le Matinal
Marie-Odile
© aCotonou.com par Didier Assogba
Marie-Odile Attanasso,Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
Les 100 premiers jours du Président Patrice Talon au pouvoir.Causerie débat initié par la fondation Friedrich Ebert. Cotonou, le 13 juillet 2016. Soirée politique sur les 100 premiers jours du Président Patrice Talon au pouvoir




Une équipe de la Direction des établissements privés d’enseignement secondaire (Depes) était hier, jeudi 13 octobre 2016 sur le terrain. A la tête de cette mission, le Professeur Dodji Amouzounvi est allé fermer définitivement certaines universités non autorisées, mais qui ont ouvert leurs portes pour cette rentrée académique. Un signal fort qui lance le début d’une vaste campagne sur toute l’étendue du territoire national, selon le Depes.
Poma international business university (Pibu) d’Ifangni, c’est le nom de la première université qui a reçu la visite du Professeur Dodji. Il sonnait dix heures environ, le jeudi 13 octobre 2016 quand le cortège s’est immobilisé devant l’Ecole implantée à la fin de la ville. En quelques minutes, les forces de l’ordre ont pris le contrôle des locaux et vidé tous les occupants. Etudiants, enseignants et tout le personnel de l’administration ont été mis dehors. Ceux qui étaient en plein cours ont été contraints de sortir sans explication. Dodji Amounzounvi n’a pas permis l’ouverture d’un dialogue. Toutes les portes ont été fermées et le grand portail a été cadenassé avec l’inscription ‘’Fermé pour défaut d’autorisation’’. « Vous comprenez avec moi que l’heure est grave et combien il est difficile pour une autorité de parvenir à cette décision ultime. Ce qui justifie notre présence ici à Ifangni devant le bâtiment qui abrite Poma University, c’est le refus pour le promoteur de respecter les règles de la République. Voici un promoteur qui n’a reçu aucune autorisation pour ouvrir un établissement, mais qui l’a fait. Lorsque les informations sont parvenues à l’autorité, des missions ont été commanditées ici même pour amener le promoteur à rentrer dans l’ordre, à respecter les lois et les engagements qui le lient vis-à-vis de l’Etat. Le promoteur n’a pas cru devoir les respecter. Or, il s’agit de l’avenir des jeunes. Et comme vous le savez, nous sommes rentrés de plain-pied dans un Nouveau départ fait de rupture avec les mauvaises habitudes et donc, donner les bonnes habitudes à chacun de nous. Nous avons commencé ici à Ifangni. Nous irons comme ça ratisser tout le Bénin », a dit Dodji Amouzounvi, Depes. Et effectivement, il s’est dirigé vers Porto-Novo pour la même opération. Mais avant, il a lancé un appel : « Maintenant que nous avons commencé, nous irons jusqu’au bout pour séparer le bon grain de l’ivraie. Il y a des promoteurs qui font de très bonnes choses, mais il y en a aussi qui plombent le système. Tous ceux qui plombent le système, après avoir épuisé toutes les armes pédagogiques, nous serons obligés de les fermer avec toutes les conséquences ». Mais l’action ne s’arrêtera pas seulement à la fermeture. Le Professeur Amouzounvi a annoncé que la justice sera saisie pour faire payer à chacun, les conséquences de ses actes.

A Porto Novo, c’est l’Institut universitaire British American qui a reçu la mission, par surprise comme d’habitude. Dans un bâtiment neuf, bien équipé et frappé d’une enseigne qui renseigne sur cette université, Dodji Amouzounvi et son équipe, au lieu des étudiants, ont découvert des écoliers de la maternelle, du primaire et du secondaire. L’opération de déguerpissement s’est répété. Le promoteur tente de s’expliquer, mais n’a pu convaincre la mission sur son comportement. Il n’a pu exhiber les papiers qui l’autorisent tout au moins à ouvrir les écoles maternel, primaire et secondaire. « Le processus est en cours », a-t-il lancé à la mission, après avoir rappelé au Professeur qu’il était déjà venu inspecter le domaine. « Mais on vous avait dit de nous saisir dès que la construction du bâtiment serait terminée. On ne vous a jamais autorisé à ouvrir les portes, puisque vous n’avez aucun document », lui a répondu le chef de la mission.

Etapes de Cotonou, Calavi et Ouidah

A Cotonou, l’Institut supérieur de Management et de technologie a été aussi fermée sans protocole. La mission lui a reproché d’avoir ouvert les portes sans être autorisé, bien qu’ayant reçu un blanc seing pour la créer. Deux différentes choses que le Professeur a clarifiées avant de sévir. Cap a été mis enfin, sur Calavi et Ouidah. A ces deux niveaux, les promoteurs se sont certainement rattrapés, puisque les Ecoles visitées ont échappé à l’opération de fermeture.
La mission se poursuivra sur toute l’étendue du territoire très prochainement, selon Dodhi Amouzounvi, directeur des établissements privés d’enseignement supérieur ( Depes).

Félicien Fangnon & Victoire Houngan
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