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Les activités de la CCSCPE d’Aplahoué passées en revue
Publié le dimanche 16 octobre 2016  |  ABP




La Cellule communale de suivi et de coordination pour la protection des enfants (CCSCPE) d’Aplahoué a passé vendredi en revue au cours de sa deuxième session ordinaire de l’année tenue dans la salle de réunion du Centre de promotion sociale (CPS) de la localité le rapport d’activités en faveur de la protection de l’enfance de janvier à fin septembre 2016.

Investies de la noble mission de suivi et de coordination pour la protection des enfants dans la commune d’Aplahoué, les différentes structures membres de la CCSCPE ont de janvier à septembre 2016 mené assez d’activités qui ont trait à plusieurs thématiques. Il s’agit par exemple des cas de maltraitance d’enfants, du mariage forcé et précoce, du travail des enfants, de la gestion des ordonnances de placement délivrées par le juge du tribunal de première instance d’Aplahoué.
Ainsi donc ASPAD-ONG d’Azovè a, courant cette période, traité huit cas (08) cas de mariage forcé et précoce, quatre (04) cas de maltraitance. Au centre de sauvegarde de l’enfance et d’accueil d’Aplahoué, ce sont 97 cas assistés et 83 réussis qui ont bénéficié de l’assistance éducative en milieu ouvert.
Des activités relevant du CPS pour la même période, on note cinq (05) cas d’agression sexuelle, 23 cas d’enlèvement et de mariage forcé, quatorze (14) cas de violence, de maltraitance et de traite, deux (02) cas de détournement des mineurs sans oublier les séances de sensibilisation sur la santé sexuelle et de la reproduction à l’intention des élèves filles et garçons et des apprentis (es).
Au terme de la séance, le premier vice-président de la cellule, Eulaud Baba, a exhorté les parents à déclarer dès la naissance et ce dans le respect du délai de dix (10) jours qui est désormais passé à vingt-et-un (21) jours les enfants auprès du chef d’arrondissement de leur localité et à retirer aussi l’acte établi afin d’éviter les situations de déscolarisation des enfants. Il a également invité les adultes à ne plus agresser sexuellement les mineurs car, souligne-t-il, « l’agression sexuelle sur mineur est un crime qui est sévèrement puni par la loi ».
Il faut préciser qu’au cours de la séance de travail, les participants se sont appropriés l’arrêté portant attribution, organisation et fonctionnement de la cellule communale de suivi et de coordination pour la protection de l’enfance.

ABP/CBA/TB
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