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Liberté publique à l’ère de la rupture : « Les universités d’Abomey-Calavi et de Parakou sont en état de siège » dixit Paul Essè Iko
Publié le mardi 18 octobre 2016  |  La Presse du Jour
Paul
© Fraternité
Paul Essè Iko, SG la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb)




Invité sur l’émission zone franche de la chaîne de télévision canal 3 du dimanche dernier, le secrétaire général de la Cstb a disculpé les étudiants au sujet de la suspension des activités de leurs différentes associations faîtières. Il invite, à cet effet, le gouvernement à rebrousser chemin. Pour lui, les universités d’Abomey Calavi et de Parakou sont en état de siège.

« Cette décision ressemble point par point à celle que le gouvernement Kérékou avait prise pour dissoudre les syndicats », C’est ainsi que Paul Essè Iko fait le rapprochement à la décision portant suspension des activités des associations des étudiants pour montrer combien elle est liberticide. Dans son argumentaire, les organisations ne doivent souffrir d’aucune injonction, et ce selon les textes. C’est pourquoi, dit-il, cette décision est à revoir. Il invite ainsi le gouvernement à rebrousser chemin afin de retrouver les bonnes méthodes pour assurer la quiétude des étudiants et des enseignants dans toutes les universités du pays. Pour conclure ce volet, le secrétaire général de la Cstb a indiqué que les franchises universitaires sont bafouées de sorte que les universités d’Abomey Calavi et de Parakou sont en état de siège. Abordant les questions liées à l’école, Paul Essè Iko a fait savoir que les enseignants ne sont pas contents de la manière dont le gouvernement en place gère les questions liées à l’école. Dans ses dires, la terre est en train de brûler les pieds des enseignants notamment ceux qui ont pris par le service militaire d’intérêt national, les enseignants en service depuis 2007 qui n’ont rien perçu jusqu’à ce jour… En ce qui concerne le recrutement des enseignants dans les deux ordres de l’enseignement, il a fait croire que le gouvernement Talon doit recruter plus que les 7033 qu’il a prévu. Car pour lui, la pénurie demeura après ce recrutement. Puisque, toujours à ses dires, les enseignements maternel, primaire et secondaire ont besoin de plus de 21000 enseignants. Et de surcroît, des écoles sont ouvertes à chaque année scolaire. « L’école est la base de tout développement. On doit en faire une priorité » lâche Paul Essè Iko en invitant le gouvernement à aller chercher l’argent dans les poches de ceux qui ont pillé les ressources de l’Etat. Il a ensuite attaqué le programme d’enseignement dit nouveau programme. « Il faut arrêter l’Approche par Compétence », assène-t-il en montrant qu’avec ce programme d’enseignement, les enfants auront toujours des difficultés de lire. En ce qui concerne les réformes au niveau de l’Office du bac, le SG de la Cstb s’est encore opposé. Pour lui, on ne doit pas opérer des réformes à coup de tête. Il propose au directeur de l’Office du bac de se référer à un certain nombre de choses qu’il n’a pas défini.
Quant aux sujets liés aux volets social et économique, il a juste demandé au président Patrice Talon d’écouter son peuple. Car, convainc-t-il, le peuple a faim.

Gilles G. Gnimadi (Stag)
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