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Trois mois après l’annulation des concours de 2015 : Toujours la confusion autour des procédures judiciaires
Publié le vendredi 21 octobre 2016  |  Matin libre
Joseph
© aCotonou.com par Didier Assogba
Joseph Djogbénou, ministre de la justice de la législation et des droits de l`homme.
Les 100 premiers jours du Président Patrice Talon au pouvoir.Causerie débat initié par la fondation Friedrich Ebert. Cotonou, le 13 juillet 2016. Soirée politique sur les 100 premiers jours du Président Patrice Talon au pouvoir




Après avoir annulé les concours de 2015 organisés au profit de l’Administration, le gouvernement avait décidé de poursuivre certains cadres devant la justice. Des candidats admis avaient également menacé, par la voix de leur avocat, d’engager une action judiciaire contre l’Etat. Mais depuis trois mois, silence assourdissant.

Il y a trois mois, l’actualité au Bénin était essentiellement faite de l’annulation des concours frauduleux de 2015. Les candidats admis auxdits concours manifestaient leur désapprobation. Et certains cadres épinglés par le gouvernement protestaient par presse interposée. Le 07 juillet 2016, le Conseil des ministres avait en effet, à la suite d’un rapport produit par une Commission spéciale, décidé d’annuler tous les concours de recrutement organisés au titre de l’année 2015 dans tous les corps de l’Etat notamment l’Administration centrale des finances, la Douane, les Impôts, le Trésor, la Justice, l’Enseignement, la Jeunesse et les Sports. Le Conseil des ministres a dû annuler lesdits concours pour fraude et violation de plusieurs dispositions réglementaires. Il voulait protéger, a-t-on justifié, « l’intérêt général». Aujourd’hui, c’est la confusion totale. A part l’annulation prononcée par le gouvernement, nul ne sait l’évolution actuelle de ce dossier. Le gouvernement entretient le mutisme sur cette affaire nébuleuse. Il est nécessaire que la justice fasse la lumière pour permettre de situer les responsabilités et que les auteurs des fraudes décelées soient châtiés. Le gouvernement a promis la Rupture. Il faut donc que l’assainissement entamé soit conduit à terme. De leur côté, les candidats déclarés admis qui menaçaient de porter plainte contre l’Etat se font rare dans les médias. Ils sont devenus aphones. Leur Conseil, Me Patrick Tchiakpè aussi. Quel sort est en définitive réservé à ces milliers de jeunes qui avaient manifesté leurs mécontentements? A quelle étape la justice en est-elle quant aux poursuites engagées contre les cadres de l’Administration présentés comme des indélicats? Quand saura-t-on toute la vérité dans ce dossier sulfureux qui a gâché peut-être l’avenir de plusieurs jeunes méritants? Ces questionnements toujours sans réponses méritent d’être résolus.

Mike MAHOUNA
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