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La grève va passer à 72 h sans service minimum
Publié le mercredi 26 octobre 2016  |  Africahotnews
Motion
© aCotonou.com par Didier Assogba
Motion de protestation au ministère de la santé
Cotonou le 24 octobre 2016. Sit-in au ministère de la santé. Le (SYNTRASESH) syndicat national des travailleurs des services de la santé humaine.




Les agents du secteur de la santé en grève depuis quelques semaines, menacent de durcir leur mouvement s’ils n’obtiennent pas satisfaction. La grève va passer à 72 h sans service minimum si les autorités ne réagissent.

"La signature des arrêtés d’éligibilité des agents omis dans le processus de reversement en agents contractuels de l’Etat, l’uniformisation du corps des infirmiers au Bénin, le paiement des rappels de la prime spécifique du second semestre de l’année, la correction des disparités catégorielles des paramédicaux agents permanent de l’Etat et la modification des textes en vue de l’organisation des agents contractuels de l’Etat et la modification des textes en vue de l’organisation des concours professionnels pour les Agents Contratuels de l’Etat ", tels sont les nombreuses revendications des membres du Syndicat national des travailleurs des services de la santé humaine du Bénin (Syntrasesh) qui ont traduit leur mécontentement au ministère de la Santé, ce lundi 24 octobre 2016.

Ils menacent de paralyser le secteur de la santé s’ils n’obtiennent pas gain de cause. Ainsi, pour Soule Salako, secrétaire général du Syntrasesh. Leurs revendications portent sur de nombreux points que le gouvernement doit satisfaire.

Par ailleurs, les appelant au calme, le directeur adjoint de cabinet du ministre de la santé, Landry Yansounou affirme déjà que la plupart des revendications des agents est en étude et ceci devraient connaître un aboutissement dans des délais brefs, a-t-il précisé. De ce fait, le Syntrasesh remet en cause le refus de dialoguer érigé par le gouvernement du Président Patrice Talon, et condamne la poursuite de la politique de relégation des problèmes de la santé au second plan. Il brandit désormais la menace d’une grève de 72 heures sans service minimum dans les semaines à venir.
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