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Port de Cotonou : qui a mis la drogue dans le conteneur d’Ajavon ?
Publié le lundi 7 novembre 2016  |  Notre Voix
Affaire
© aCotonou.com par Didier Assogba
Affaire de cocaïne.
Cotonou, le 02 Novembre 2016. Affaire de cocaïne, l`ambiance à la brigarde territoriale de Cotonou.




Ouf de soulagement pour le patron des patrons béninois et trois de ses employés tous relaxés au bénéfice du doute vendredi soir par le tribunal correctionnel de Cotonou où ils avaient comparu ! Après huit jours de garde à vue à la brigade de recherche de Cotonou, l’homme d’affaires Sébastien Ajavon, roi de la volaille, arrivé troisième à la présidentielle, a recouvré sa liberté.
Les quatre personnes avaient été arrêtées le vendredi 28 octobre par la gendarmerie dans une affaire de drogue retrouvée dans l’un des conteneurs destinés à la société Comon SA, entreprise spécialisée dans l'importation et la commercialisation de produits congelés. Il s’agit de «18 kilos de cocaïne pure», selon le commandant de la compagnie maritime du port de Cotonou.
Très croyant, dès sa sortie du tribunal de première instance de première classe de Cotonou, Sébastien Ajavon s’est rendu à l'église catholique Saint-Michel pour rendre grâce à Dieu. Ses partisans ont été très nombreux à descendre dans les rues pour exprimer leur joie. «Ils ne savent pas ce qu’ils font. Je suis quelqu’un qui sait pardonner. Tout ce que Dieu m’a fait est bon, nous n’avons qu’un seul pays et nous devons œuvrer pour la paix dans notre pays. Je pardonne», a-t-il laissé entendre.

Sébastien Ajavon est donc libre de ses mouvements. Mais les Béninois restent sur leur faim. Car, la justice n’a pas pu identifier la «main invisible» qui a mis les «18 kilos de cocaïne pure» dans le conteneur. Le dossier ne doit donc pas s’arrêter à ce stade. La justice doit le poursuivre jusqu’à découvrir la personne qui a posé cet acte. «Moi, je laisse la justice poursuivre sur ce dossier pour qu’on puisse mettre la main sur les fautifs ou les mains invisibles s'il y en a, sinon l’image de notre pays est salie», réclament les partisans de l’homme d’affaires.



Réaction du député Orden Alladatin



«J'ai suivi la réaction de chacun d'entre nous et même les insinuations tendancieuses et sans nuance de certains protagonistes de cette affaire depuis une semaine. Quand après ce feuilleton, j'entends parler de pardon et sans référence aucune à certaines autorités qui, par ailleurs dans cette affaire, ont été très vite vilipendées par nos dires et soupirs, nos actions et omissions; je me dis que l'accomplissement n'est pas total. Un pardon dans ce contexte et sous cette forme me donne un goût d'inachevé car, il ne répare pas les accusations à peine voilées du départ, au contraire. Les autorités indexées dans cette affaire sont aussi Fils de quelqu'un et ils ont aussi de la famille. N’auraient- ils pas pu profiter du même bénéfice du doute de la part de tous?

La grande Leçon dans cette affaire est que nous devons nous convaincre définitivement que nous pouvons faire de notre pays, un État de droit dans lequel la justice prend le pas sur la passion, l'émotion et les conjectures. C'est une question de prédisposition mentale à construire en chacun d'entre nous. C'est ce que m'inspire la lecture croisée des réactions de mes concitoyens sur l'affaire dite Ajavon.


Orden ALLADATIN


Député à l'Assemblée Nationale
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