Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aCotonou.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Formation des OPJ sur la lutte contre la traite des enfants : Policiers et magistrats en croisade contre le fléau
Publié le jeudi 10 novembre 2016  |  Fraternité
Police
© Autre presse par DR
Police béninoise




14% des filles dont l’âge est compris entre 2 et 14 ans ont été victimes de viol. Plus de 40 000 enfants de 6 à 17 ans sont victimes de traite et près de 700 000 enfants de 15 à 17 ans sont économiquement exploités. Ces chiffres qui datent d’une étude réalisée en 2009 justifient la tenue à l’hôtel Fifatin de Bohicon sous l’égide de l’ambassade de France d’une formation des officiers de police judiciaire. L’une des priorités de l’Etat béninois étant la protection de l’enfant et face à l’ampleur de la traite des mineurs, l’Office central de protection des mineurs, de la famille et de la répression de la traite des êtres humains (Ocpm) a vu le jour. Même si ce centre a une compétence nationale, le fait qu’il soit basé à Cotonou ne facilite pas l’accomplissement de sa mission. Il fallait donc constituer au plan national un vivier d’enquêteurs spécialisés. L’atelier de Bohicon qui a pour objectif principal le renforcement des capacités des officiers de police judiciaire répond à cette logique, selon le commissaire principal de police Ghislaine Bokovo Adjagboni, directrice de l’Ocpm.

Cette formation qui regroupe une trentaine d’officiers de police judiciaire durera 72h, soit du 9 au 11 novembre. Les travaux seront conduits par des facilitateurs de l’Office, des personnes ressources de la police nationale et d’autres experts. Les communications porteront entre autres sur le cadre juridique de la traite des êtres humains, les difficultés d’application, et les stratégies de lutte contre la traite des enfants. Tout cela sous le regard bienveillant du Colonel Bruno Manin, attaché de défense intérieure à l’ambassade de France à Cotonou, de Pierre Dassoundo Ahiffon, 1er substitut général près la cour d’appel d’Abomey et de Ghislaine Bokovo Adjagboni, directrice de l’Ocpm.
Commentaires