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Arriérés pour la campagne cotonnière 2015-2016 : L’Aic entame le paiement des transporteurs
Publié le vendredi 11 novembre 2016  |  Fraternité
Boni
© Autre presse par DR
Boni Yayi supervise l’évacuation de la production cotonnière




5 milliards mobilisés sur instructions du président de la République par l’Aic pour payer les dettes des transporteurs contractées par l’Etat au titre de la campagne cotonnière 2015-2016. Décomposée comme suit : 4, 276 milliards envers les transporteurs, 200 millions environ envers les prestataires au profit des organisations professionnelles agricoles et 1 milliard envers les transitaires et manutentionnaires, l’ardoise laissée par le régime défunt connaîtra donc, grâce à l’ingéniosité du gouvernement de la rupture, un salutaire coup de chiffon. Car, non seulement les fonds mobilisés ne proviennent pas du trésor public mais aussi, sont l’œuvre de l’Aic qui a pris la sage décision de solder les comptes de la dernière campagne.

Ainsi, à l’issue de la réunion tripartite au Ministère de l’agriculture qui a regroupé hier dans l’après-midi les transporteurs, l’Aic et le Maep, il été a décidé du paiement dès mardi prochain, des fonds dus aux transporteurs au titre de la précédente campagne cotonnière. Et, pour ledit paiement, trois équipes sont constituées. Au sud du Bénin, c’est Cotonou la capitale économique qui a été retenue. Au centre, Bohicon a emporté l’adhésion et dans le nord, Parakou a fait l’unanimité. Cependant, pour garantir la transparence, trois signataires sont requis pour encaisser les fonds dus.

Très surpris, les transporteurs qui ne s’attendaient pas à cette bonne nouvelle n’ont pas caché leur satisfaction. En attendant d’autres bonnes surprises au cours de la prochaine réunion prévue pour le démarrage de la campagne 2017-2018, il est à noter que l’Aic fait déjà bien de soulager un tant soit peu les acteurs de la filière coton lourdement endettés. Ceci, puisque avec le régime défunt, les dettes se sont accumulées au fil des campagnes, notamment celles de 2011, 2012 et 2013. Autre temps, autres mœurs. En tout cas, cette démarche de l’Aic témoigne bien que le gouvernement ne s’est pas trompé en libéralisant plus en profondeur, le secteur de l’or blanc au Bénin.
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