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Suppression des centres universitaires au Bénin : lettre ouverte des étudiants de l’ENSTA-Djougou à Talon
Publié le vendredi 11 novembre 2016  |  Notre Voix
Marie-Odile
© aCotonou.com par Didier Assogba
Marie-Odile ATTANASSO, Ministre de l`Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique(a D) lors du Séminaire sur les objectifs du développement durable.
Cotonou, le 01septrembre 2016.Séminaire sur les objectifs du développement durable




Les étudiants de l’Ecole Nationale Supérieure des Sciences et Techniques Agronomiques de Djougou (ENSTA-Dj) sont mécontents. Les dossiers de certains d’entre eux ont été rejetés au lieu de dépôt des dossiers pour défaut d’attestation de diplôme du fait de la suppression de leur école par le régime de la rupture. Ils ont adressé une lettre ouverte au Président de la République dans laquelle ils demandent les dispositions prises par son Gouvernement pour la bonne marche de leur cursus et de leur carrière.



Lettre ouverte du Collectif des Etudiants du Centre Universitaire de Djougou connu sous le nom de : «Ecole Nationale Supérieure des Sciences et Techniques Agronomiques de Djougou (ENSTA-Dj)»



Excellence Monsieur le Président de la République,

Très chers Membres du gouvernement,

C’est ici, le lieu pour nous de vous féliciter pour votre brillante élection à la tête de notre Etat à l’issue des dernières élections présidentielle. Puisse Dieu vous inspirer dans l’exercice de cette noble fonction pour le bien-être et l’épanouissement de la Nation et de notre peuple qui a su placé en vous sa confiance. Amen !

Dans votre quête d’assurer une formation de qualité à la jeunesse Béninoise, vous avez décidé d’assainir le système éducatif de notre cher pays le Bénin. Ainsi, les 22 centres universitaires du pays ont été réorganisés et regroupés autour de quatre (04) grandes universités. C’est avec amertume et beaucoup de peine que nous avons appris que la vague de réorganisation des centres universitaires a emporté sur ces flots, le Centre Universitaire de Djougou, dont nous sommes des produits et qui a déjà ‘’libéré’’ quatre (04) promotions. Cependant, le redéploiement du personnel administratif de notre désormais défunte école nous intrigue énormément et nous donne de l’insomnie. La disparition de l’administration de cette école nous confronte à quelques problèmes notamment le rétablissement des relevés de note et attestations. Pour cause, cette école a délivré aux quatre promotions qu’elle a libéré, des attestions d’admission et non des attestations de diplôme ni des diplômes. Ainsi, nous éprouvons des difficultés à remplir les conditions d’obtention de bourses de certains pays et les conditions pour l’obtention d’un emploi dans certaines offres pour faute d’attestation de diplôme. Le cas qui nous a poussés à vous adresser cette lettre est celui du concours de recrutement des agents pour le corps enseignant lancé et dont la clôture est fixée pour le 15 novembre 2016. Ceux parmi nous qui ont voulu compétir pour les places réservées à notre catégorie, ont vu leur dossier rejeté au lieu de dépôt des dossiers. Ainsi, nous voudrions savoir :

1- A qui nous adressé pour nos différents besoins de rétablissement de révélés et attestations, déjà que ces quatre promotions ont eu différente tutelle d’université (les trois premières promotions sous la tutelle de l’Université de Parakou et la dernière sous la tutelle de l’Université de Natitingou) ?

2- A qui nous adressé lorsque le décret d’attribution de nos diplômes de licence seront pris ?

3- Comment feront nos camarades dont les dossiers ont été rejetés pour défaut d’attestation de diplôme (avant le 15 bien sûr) ?

4- A qui nous adressé lorsque à ce jour les étudiants de la troisième et quatrième promotion ne sont toujours pas entrés en possession de leurs frais de soutenance et les frais de stage depuis l’année académique 2013-2014 et que la représentation du Centre des Œuvres Universitaires et Sociale est désormais supprimée ?

En bref, quelles sont les dispositions prises pour ne pas que la suppression de notre école ne porte en torse au reste de notre cursus et à notre carrière.

C’est sur ces mots que nous voudrions nous arrêter pour espérer que votre gouvernement et vous ne manquerez pas de prendre des mesures pour la résolution de nos interrogations et craintes.

Vous souhaitant bonne chance pour la réalisation de votre projet de société en réalité pour le bonheur des Béninois, nous vous prions de bien vouloir agréer l’expression de nos considérations les plus respectueuses.


Notre Voix
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