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Privation des libertés au Bénin: L’Odhp dénonce le silence coupable de la classe politique
Publié le vendredi 18 novembre 2016  |  L'actualité
Martin
© aCotonou.com par Didier Assogba
Martin Assogba, le Président de l`Ong-Alcrer.
Les 100 premiers jours du Président Patrice Talon au pouvoir.Causerie débat initié par la fondation Friedrich Ebert. - Cotonou, le 13 juillet 2016. Soirée politique sur les 100 premiers jours du Président Patrice Talon au pouvoir




Au terme de la semaine des libertés lancée le jeudi 03 novembre 2016 sur le campus universitaire d'Abomey-Calavi, l'Organisation pour la défense des droits de l'homme et des peuples (Odhp) et l'Union nationale des scolaires et étudiants du Benin (Unseb) ont organisé le jeudi 17 novembre à la bourse du travail un symposium sous le thème " L'état des libertés aujourd'hui au Benin".

Convaincu de ce que la suspension et la fusion des organisations estudiantines ne sera pas sans effet boomerang sur les organisations syndicales et autres organisations citoyennes, fort de ce que l'université est la pépinière du militantisme, après avoir saisie les institutions du pays, au sujet de la menace sur les libertés, les acquis démocratiques et constitutionnels, des actions de terrain ont été menées pour que l'engagement ait une audience nationale.

La clôture de la semaine annonce l'ouverture des actions énergiques sur le terrain.

« La fin de la semaine pour la liberté ne signifie pas la fin de nos combats pour la liberté et la restauration des droits acquis» a indiqué Me Aboubakar Baparapé.

De la menace sur les libertés

La répression des étudiants sous le régime actuel préoccupe l'Odhp.

« En moins de six mois, cette répression a été largement au dessus de ce Yayi Boni à fait et que nous avons toujours dénoncé» déplore Me Baparapé.

Face à la menace ambiante, "le défenseur des libertés" relève « le silence assourdissant et coupable de la classe politique, qui il y a moins d'un an foulait le macadam ».

« De Yayi et Talon, qui a le plus grossement porté atteinte aux libertés démocratiques?» s'interroge-t-il.

Répression d'étudiants, licenciement à tour de bras, interpellation arbitraire... dénonce l'Odhp.

«Notre classe politique n'a que cure des libertés tant qu'une télécommande ne lui ne lui envoie des espèces sonnantes et trébuchantes», conclut-il.

Malgré cet état de choses, l'Odhp n'entend pas baisser les bras pour la sauvegarde des libertés au Bénin.

«Mais avec ou sans elle (la classe politique), nous mènerons le combat pour la liberté et la sauvegarde des droits de l'homme» rassure, son président, Me Aboubakar Baparapé.

Il invite les populations à se mobiliser pour dire «Non au baillonnement des libertés, pour une école et une université moderne ouverte à tous» et
«Non à la restauration de la tyrannie et à l'imposture pour que vive les libertés».

Par Ange BANOUWIN
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