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Libération Du Domaine Public: Le Ministre José D. Tonato Réaffirme La Détermination Du Gouvernement
Publié le jeudi 24 novembre 2016  |  La Nation
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© Autre presse par DR
Le ministre du Cadre de vie et du Développement durable, José Didier Tonato lors d’une conférence de presse qu’il a animée mercredi 23 novembre, à Cotonou, entouré du préfet du Littoral Modeste Toboula et du deuxième adjoint au maire de Cotonou, Augustin Houessinon.




L’opération déguerpissement du domaine public s’entend mieux de la libération dudit domaine pour des villes durables. C’est ce que le ministre du Cadre de vie et du Développement durable, José Didier Tonato a fait comprendre aux hommes des médias. C’était lors d’une conférence de presse qu’il a animée mercredi 23 novembre, à Cotonou, entouré du préfet du Littoral Modeste Toboula et du deuxième adjoint au maire de Cotonou, Augustin Houessinon.

« A partir du 2 janvier et progressivement, le domaine public sera libéré. Force restera à la loi », a réaffirmé mercredi 23 novembre, José Didier Tonato face aux journalistes. Il réitère ainsi l’ultimatum donné par le gouvernement pour libérer par la force les domaines publics illégalement occupés par ceux qui s’obstineraient à ne pas observer les instructions et injonctions du gouvernement au-delà du 31 décembre, date butoir.

Conscient de la complexité et de la sensibilité du sujet, le ministère a mis en place un groupe de travail comprenant tous les acteurs de la gestion urbaine pour élaborer une feuille de route et une stratégie de communication, sur la base d’un objectif essentiel : susciter le départ volontaire et sans heurts des occupants de l’espace public, afin d’éviter autant que faire se peut les dégagements forcés. « En conséquence, nous avons adopté une démarche progressive qui repose sur les principes suivants : privilégier la sensibilisation et la communication pour une libération spontanée des espaces (descente sur le terrain pour une communication de proximité, laisser aux personnes physiques et morales concernées, le temps de s’organiser pour se conformer à la décision, pas d’intervention de l’Etat avant le 2 janvier », explique le ministre du Cadre de vie.
« Je voudrais rassurer les populations et les opérateurs économiques concernés que nous interviendrons avec discernement, en tenant compte des spécificités fonctionnelles de certains espaces publics, de l’ampleur de certains investissements, de la nécessité de préserver la sécurité des piétons », a clarifié le ministre pour qui, il est aussi utile de ne pas négliger la visibilité des usagers en libérant impérativement tous les trottoirs et terre-pleins. Selon le ministre, la démarche est « pédagogique » et permet ainsi de susciter une forte adhésion des citoyens et des entreprises et d’amener les occupants à libérer les trottoirs de leur propre gré avant la date limite.
Pour l’heure, a informé le ministre, les autorités entendent prochainement descendre sur le terrain non seulement pour corriger les erreurs qui auront été commises mais également pour reprendre langue avec certains occupants illégaux et envisager avec eux la formule qui leur permettra de se conformer à la décision prise.
« Il ne s’agit pas de déguerpissement mais plutôt de libération du domaine public, donc de développement urbain durable », a clarifié José Didier Tonato, un peu comme pour apaiser le tollé qu’a suscité la décision du gouvernement de faire dégager les trottoirs et autres espaces publics.
Les couleurs rouge ou verte utilisées pour marquer n’ont aucune importance mais le rouge ne saurait marquer un bâtiment rouge, c’est une question de visibilité et de discernement.
Sur l’importance et l’opportunité à libérer les trottoirs, le préfet du Littoral, Modeste Toboula qui s’associe à l’application sans faille des directives du gouvernement, a expliqué qu’on ne saurait sacrifier la sécurité des enfants au profit de l’intérêt particulier.
Augustin Houessinon, deuxième adjoint au maire de Cotonou, se déclare solidaire d’une tâche de salubrité que l’équipe municipale entend mettre en œuvre en 2017, bien que ses caisses souffrent des mesures du gouvernement?
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