Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aCotonou.com NEWS
Comment

Accueil
News
Faits Divers
Article
Faits Divers

Entretien avec le meneur de la vente de la parcelle de feu Pierre Ahognidi AGBO
Publié le mercredi 30 novembre 2016  |  La Nouvelle Gazette




Les vérités de Antoine Ahognidi AGBO

(Il cloue le bec à ses détracteurs et remercie le notaire Denise Ehouzou pour avoir bien rempli son cahier de charge dans cette affaire)

Chose promise, chose due. Après les allégations portées contre sa personne dans une affaire de vente de parcelle appartenant à son oncle, Monsieur Agbo Ahognidi Antoine a rompu le silence pour donner sa version des faits. L’homme a balayé du revers de la main, toutes les informations non vérifiées publiées sur sa personne dans ce dossier. Inspecteur d’action sanitaire à la retraite, il est celui qui a pris le devant de toutes les négociations qui ont conduit à la vente de la parcelle. Dans cet entretien qu’il a accepté de nous accorder, Monsieur Agbo Ahognidi Antoine a prouvé documents à l’appui, sa bonne foi dans cette affaire. L’homme a fait l’historique de la vente de cette parcelle tout en lavant l’honneur de maitre Denise Ehouzou qui contrairement à ce qui se raconte, a beaucoup aidé les héritiers de Pierre Agbo dans ce dossier.

La Nouvelle Gazette : Vous étiez au début et à la fin de la vente d’une parcelle appartenant à votre oncle feu Agbo Ahognidi Pierre. Nos lecteurs veulent vous connaitre un peu plus.

Agbo Ahognidi Antoine : On m’appelle Agbo Ahognidi Antoine, inspecteur d’action sanitaire à la retraite. Monsieur Pierre Ahognidi AGBO est le fils de mon grand-père Ahognidi qui a six enfants. Aucun d’eux n’a un frère ni une sœur utérin. Ils sont tous unique à leur papa. Mon oncle Pierre Ahognidi Aho a vécu très longtemps au Gabon et à son retour dans les années 1970, il m’a appelé. Je suis allé le voir et je l’ai aidé à construire le bâtiment en bambou qui est encore dans la maison. Nous sommes deux à construire ce bâtiment. Donc mon oncle Pierre m’est très cher.

Après sa mort, vous avez de la peine à voir ses enfants trimer et vous avez pris le devant de la vente d’une parcelle qui lui appartient. Dites-nous comment cette vente s’est passée et suscite des réactions ?

Effectivement, nous allons faire l’historique de cette maison, ce carré situé à Saint Michel. Mon oncle Pierre Ahognidi AGBO a cinq enfants. L’ainée s’appelle Marc, le second Vincent, le troisième Antoine, la quatrième Séraphine et la dernière s’appelle Hortense. Ils ont tous des enfants. Malheureusement, Marc est décédé le premier. Après, Antoine et Vincent son partis dans les années 2011 et 2013. Les deux frères Vincent et Antoine depuis 2008 voulaient vendre la maison à l’insu de leur sœur. Ils ont proposé à l’avocat Adandédjan une somme. Et comme l’avocat ne pouvait pas vendre la maison sans contacter les ayants droit.

Vous vous êtes un héritier de Pierre AGBO?

Je ne suis pas un héritier de Pierre. Je joue simplement le rôle de consultant. Je suis tout simplement leur cousin et pas du tout un héritier. Comme la nature a honneur des ennuis de ce genre, ils n’ont pas pu vendre la maison avant de mourir les deux. C’est après leur mort en 2015 que j’ai pris en charge la vente de cette maison pour aider mes deux petites sœurs qui restent. Je parle de Séraphine et Hortense. J’étais seul à faire les démarches. C’est moi qui ai trouvé l’acheteur, c’est moi qui ai fixé le prix. Aucun de ceux qui chantent sur tous les toits maintenant n’est au courant de comment je me suis tracassé pour arriver à ce niveau.

Oui, racontez-nous les tracasseries qui ont conduit à la vente de la parcelle ?

Quand l’avocat n’arrivait pas à vendre la maison, mes frères sont revenus au pays en 2010. Ils habitaient au Gabon. Un fois au Bénin, ils voulaient de l’argent. Et pour le faire, il fallait l’appui d’un notaire. Et c’est le début de la rencontre avec le notaire Denise Ehouzou. Ils ont passé des millions pour retourner au Gabon. Et quand j’ai réussi à trouver un acheteur, je l’ai amené chez le notaire qui a fait un chèque deux fois plus important que ce que demandaient les deux grands frères. Après le chèque, j’ai demandé au notaire de rembourser les dettes de mes frères Antoine et Vincent. Ce qui a été fait. Mieux, le notaire en tant que mère est très sensible aux causes des enfants du défunt. Donc il fut un temps, l’un des enfants qui venait me voir régulièrement qui a détourné dans une maison, près de 4.300.000Fcfa. Il était en cabale. Je l’ai appelé, il est venu me voir et je lui ai dit d’appeler le notaire et ensemble, on a signé un chèque pour que l’enfant soit libre. C’est l’enfant de Antoine. Il y a un autre enfant d’Antoine qui a pris 500.000Fcfa. Les enfants de Antoine qui sont au Gabon m’ont envoyé des procurations. Il y a une des filles de Antoine qui est tombée malade et en voulant accoucher, s’est retrouvée dans le coma. Un de ses enfants Rodrigue m’a appelé pour me faire le point. Je l’ai mis en contact avec le notaire. Il fallait apprêter un avion sanitaire qui coutait 19 millions. Le notaire a débloqué sept millions et je leur ai envoyé six millions parce qu’il y avait des choses à faire sur place. Ce qui cause le problème aujourd’hui, Séraphine est allée voir le notaire en septembre passé pour prendre 25 millions sans rien me dire. Or, on a commencé cette affaire depuis le mois de janvier dernier. Elle a été aidée par l’avocat qui n’est pas impuissant. Et quand le partage a été fait, je me suis demandé pourquoi la sœur Séraphine est entrain de faire le gigolo…Je vous rappelle que pendant 40 ans, je l’ai supporté dans ses magouilles. Et quand elle a constaté que j’ai commencé par sa sœur cadette, elle a commencé par dire que je ne suis plus avec elle. Elle est partie s’associer à un de nos frères, le dernier de notre papa que j’appelle les faiseurs de sale besogne. Ce sont eux qui ont créé la division dans la famille.

Cette division de la famille qui aujourd’hui salit le nom du notaire Denise Ehouzou qu’on accuse d’avoir détourné les sous de la vente de la parcelle

Vous avez la preuve maintenant que Denise n’a rien détourné. Au contraire, elle a aidé beaucoup les héritiers. Ayons la crainte de Dieu. Pour votre mémoire, Denise a juste fait un voyage sanitaire en septembre dernier et je sais que cela peut durer trois mois étant donné que je suis dans le domaine. En effet, quand Séraphine a pris les 25 millions, elle les a dilapidés. Maintenant, il faut qu’elle détourne l’argent des enfants défunts Marc, Antoine et Vincent. Ils ont introduit des noms fictifs et ensemble avec l’avocat, j’ai écrit au notaire de suspendre le paiement. Et que les enfants du défunt arrivent au Bénin pour qu’on puisse les voir. On peut leur faire un test d’ADN pour voir s’ils sont effectivement les enfants du défunt. Ils réfléchissent à comment faire pour prendre l’argent des enfants des défunts. Et c’est cela que j’ai bloqué. Ils diront qu’ils connaissent le ministre Djogbénou, le président Talon que moi-même je connais bien. Le week-end dernier, il y a un numéro qui a appelé pour les inviter au Parquet chercher leur argent. Si le notaire n’est pas présent, comment ils peuvent prendre leur argent. Or le mieux, c’est d’aller voir l’association des notaires au lieu de s’agiter. Donc en bref, le notaire n’a jamais détourné. Il a remboursé toutes les dettes.

Donc le notaire Denise Ehouzou ne vous doit plus un kopeck ?

Quand ils ont fait pression sur le notaire pour prendre 25 millions, le notaire n’avait pas payé la tranche de Hortense la dernière. C’est cela qui m’a révolté parce que l’argent devrait être partagé entre 4 personnes. Or, ils sont au nombre de cinq. A l’heure où je vous parle, l’enfant de Marc qui s’appelle Patricia et qui est au Gabon, je l’ai retrouvée. Donc normalement, ils sont 5 et non 4. Et comme Séraphine a pris 25 millions, elle a peur que si on divise l’argent par 5, elle reverse quelque chose au notaire.

Voulant faire du bien à des membres de votre famille, vous faites aujourd’hui objet de menaces, de pressions de tout genre mais vous avez gardé votre calme. En tant que sage qui veut que le linge sale se lave en famille. Quel appel avez-vous à lancer aux membres de votre famille afin que la tension qui monte puisse complètement baissée ?

En réalité, je n’avais pas voulu que cette histoire fasse de grands bruits. Je suis presque le chef de famille de la petite famille Ahognidi. Ceux qui crient aujourd’hui, c’est les ouvriers de la 25ème heure qui n’ont jamais dépensé un kopeck. Même les enfants qui crient aujourd’hui n’ont pu débourser un franc lorsque leur papa est décédé en 2013. C’est moi, leur oncle Agbo Antoine qui a pris tout en charge. J’ai tout fait pour calmer tout le monde. La famille Agbo est une grande famille qui regorge de cadres. J’ai circonscris ce problème à notre niveau. Ils m’ont menacé, ils ont tenté de me nuire. Mais j’ai toujours dit à mes amis que celui qui a bu mon vin et qui a mangé mon blé et qui se rebelle contre moi rencontra le Seigneur sur son chemin.

Entretien réalisé par Gabin Euloge ASSOGBA
Commentaires