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Le président de la Cour suprême s’imprègne des conditions de détention dans l’Alibori
Publié le mardi 6 decembre 2016  |  ABP
Ousmane
© Autre presse par DR
Ousmane Batoko, le premier vice-président du CSM




Gogounou - Le président de la Cour suprême, Ousmane Batoko, à la tête d’une forte délégation, a entamé lundi après-midi, par la commune de Gogounou, un périple dans les juridictions sous sa tutelle et les brigades de gendarmerie de l’Alibori, pour s’enquérir des conditions de détention, notamment dans les gendarmeries et les maisons carcérales du département.

A l’ouverture de la séance de travail avec les élus locaux qui a eu pour cadre la salle de réunion de la mairie de Gogounou, le président de la Cour suprême, Ousmane Batoko, a présenté l’institution qu’il a l’insigne honneur de diriger, notamment les différentes chambres judiciaire, administrative et celle de la Cour des comptes, avant de laisser la parole à Mme FALANA BALEY Huguette, qui a fixé les uns et les autres sur l’objectif de cette descente de la délégation. «Nous sommes venus nous assurer de l’effectivité du respect des droits, individuels et des minimas de détention aussi bien au niveau des prisons, que de la garde à vue dans les gendarmeries et le respect du délai. Car, un état de droit ne peut se concevoir sans une justice forte. Nous ne voulons plus que les populations soient traumatisées, quand l’officier de police judicaire leur envoie une convocation », a-t-elle indiqué à l’assistance.

A sa suite, le maire Alidou Moutawakilou de Gogounou, tout en saluant cette descente du président de la Cour suprême dans sa commune, qui est une première, n’a pas tari de mots pour remercier le président Ousmane Batoko pour sa démarche inclusive.

Cap a été ensuite mis sur la gendarmerie de la commune de Gogounou, où le procureur général près la Cour suprême a rappelé aux officiers de police judiciaire les conditions de la garde à vue, le contrôle des mesures de restriction de la liberté, l’encadrement des différentes restrictions de liberté et le délai de garde à vue qui ne doit pas excéder les 48 heures. Au cas contraire, il faut la notification du procureur, a-t-il dit.

Le président de la Cour suprême, Ousmane Batoko, avant de signer le registre de cette gendarmerie a constaté l’état de dénuement dans lequel les gendarmes travaillent et leur a prodigué de sages conseils. Avant de prendre congé de ses hôtes, il leur a demandé de prendre toutes les mesures procédurales en compte pour que les actes qu’ils prennent ne soient frappés de nullité.


ABP/BNS/TB
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