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Interview de Christian AFFAGNON: « … La jeunesse béninoise dans sa passion non contrôlée, est victime de certaines mésaventures graves comme le VIH/SIDA. » (Dixit le Directeur Général de la GAB)
Publié le mercredi 7 decembre 2016  |  Le Confrère de la Matinée




A l’occasion de la Journée internationale de lutte contre le VIH/SIDA, le directeur général de la Générale des assurances du Bénin (GAB) s’est prononcé sur les rapports entre la pandémie et une maison d’assurance. Lisez plutôt l’interview qu’il a accordée à votre journal.

Le Confrère de la Matinée : Une compagnie d’assurance dans les couloirs d’une course de marathon... Pouvez-vous expliquer à nos lecteurs ce paradoxe ?

DG de la Générale des Assurances du Bénin (GAB) : Un paradoxe ? Non. C’est plutôt une logique que je m’en vais vous expliquer. Aujourd’hui c’est le premier jour du mois de décembre. C’est une date mondialement consacrée pour la journée de lutte contre le VIH/SIDA. Et vous le savez bien, la Générale des Assurances du Bénin est une entreprise citoyenne très attachée aux questions d’éducation et de santé publique. Ce n’est pas pour la première fois que nous exprimons et affirmons notre citoyenneté. La preuve est que la Générale des Assurances est depuis un certain temps dans une dynamique de promotion de l’excellence en milieu scolaire et universitaire. Chaque jour, elle s’efforce de placer l’action sociale au service de la jeunesse, vecteur du développement économique et du progrès social.

• Et pourquoi, la Générale des Assurances et non une autre compagnie ?

- Je dois d’abord souligner que La Générale des Assurances n’est pas la seule entreprise qui participe à la sensibilisation contre le VIH/SIDA encore moins la seule compagnie d’assurance du marché béninois des assurances. Chaque institution s’est exprimée différemment. Notre compagnie, La Générale des Assurances, dans son plan d’action a prévu accompagner cet événement par le sport, vecteur de changement comme l’a souligné le grand humaniste et leader charismatique Nelson Mandela « Le sport a le pouvoir de changer le monde ». Ce message devrait nous encourager à contribuer au progrès à travers le changement, à lutter contre la pandémie du SIDA et à l’atteinte de zéro nouvelle contamination, défi porté par le slogan du marathon : « je cours plus vite que le VIH SIDA »



• Monsieur le Directeur Général, à l’occasion de cette journée, quel est votre message en direction du grand public ?

- Mon message s’adresse à tout le monde et plus particulièrement à la jeunesse de notre pays. Je pense avoir en face une jeunesse qui croit en l’avenir et qui veut découvrir ce que l’avenir lui réserve. Elle est porteuse de l’espoir de toute une nation et est une puissante force créatrice au service du développement à tous les niveaux. Fort curieusement, parfois et même souvent la jeunesse béninoise dans sa passion non contrôlée, est victime de certaines mésaventures graves comme le VIH/SIDA. Je dirai simplement à cette jeunesse que le désir de succès doit être indéniable. Une fois ce désir acquis, le succès reste la meilleure raison de changer de comportement. Le changement de comportement ici passe par la prise de conscience sur les dangers liés à l’imprudence, à l’inconscience et à la négligence dans ses choix sexuels. Si la jeunesse ne relève pas ce défi très tôt, très vite elle se heurtera à des conflits qui retarderont ses chances de parvenir au succès. La jeunesse béninoise doit prendre la décision de changer pour ne pas être changée. Elle doit être un maillon de ce changement plutôt que d’en être un acteur passif.
Le marathon de ce jour est tout un symbole que notre jeunesse doit comprendre. Comme l’exercice du marathon exige du compétiteur de l’effort soutenu, de la concentration et de la volonté, la vie d’une personne jeune soucieuse de réussir et d’exceller doit ressembler à un exercice de marathon. Et ces ressources ne peuvent qu’être puisées dans un corps en parfaite santé. Alors préservons notre santé, Prenons soin de nous.

• Un message en direction des clients de votre compagnie

- Je remercie d’abord les organisateurs : « GROUPE ATHLETES SANS FRONTIERES », la presse et surtout le Conseil d’administration de notre Compagnie pour avoir compris à sa juste valeur la portée de cet événement.
En aucun doute, le client ne saurait être occulté. Il est notre raison d’être. De par ses exigences, il permet l’amélioration de nos produits et services. Il est notre commercial et notre agent publicitaire inégalé. Puisque satisfait, il prescrit LA GENERALE DES ASSURANCES à son entourage.
Je lui dois ma reconnaissance infinie. Je me permets déjà de lui souhaiter de très bonnes fêtes de fin d’année et une radieuse année 2017.

Propos recueillis par
Félix MAHOUGNON
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