Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aCotonou.com NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article
Économie

Le Fonac dresse un bilan amer de la corruption au Bénin
Publié le samedi 10 decembre 2016  |  24 heures au Bénin
Conférence
© aCotonou.com par CODIAS
Conférence de presse du Front des Organisations Nationales de Lutte contre la Corruption (Fonac.
Cotonou 26 fevrier 2016. Le president du Front des Organisations nationales de Lutte contre la Corruption (Fonac ) Jean-Baptiste Elias fustige le comportement des politiciens.




« Lutte contre la corruption et contre l’impunité, gage du développement durable du Bénin ». C’est le thème sur lequel le Front des organisations nationales contre la corruption (Fonac) en partenariat avec l’Usaid a célébré, ce jeudi 8 décembre 2016 à Cotonou, la 11è édition de la Journée nationale de lutte contre la corruption. Les organisateurs de la rencontre après avoir déploré la persistance du phénomène, sont arrivés à la conclusion que c’est l’impunité qui fait le lit à la corruption au Bénin.

« Nous nous rendons compte hélas que la corruption ne recule pas comme on l’aurait souhaité, les investigations ont permis de se rendre compte que c’est l’impunité qui fait le lit de la corruption », constate Jean-Baptiste Elias, président du Fonac. Selon lui, l’impunité est la clé de voûte de la corruption qu’il faudra combattre pour anéantir le mal.
Avant de citer les dossiers qui sont encore pendants devant les juridictions, Jean-Baptiste Elias a fait remarquer que les Béninois en général sont pessimistes sur les possibilités de venir à bout du phénomène.
Le président du Fonac a dressé un bilan amer qui montre que le phénomène résiste au fil du temps. Il a cité une dizaine de dossiers de corruption au Bénin dont son institution a pu fournir les preuves depuis des années pour que les auteurs soient punis. Mais à la grande surprise, dit-il, la mauvaise volonté politique fait toujours traîner les pas y compris au niveau de la justice.
Selon Jonathan Richter, directeur de l’Usaid, les résultats d’un récent sondage conduit par l’Institut de recherche empirique en économie politique (Ireep) font état de ce que 35 % des Béninois pensent qu’il n’est plus possible d’éradiquer la corruption parce que pour eux, c’est une cause perdue d’avance et seulement 5% des victimes de ce fléau osent rapporter les faits de corruption ; la plupart du temps par peur de représailles.
Pour le directeur de l’Usaid au Bénin, elle est devenue un mal ancré dans les habitudes des populations. « La corruption est devenue culturelle, donc considérée comme normale », remarque-t-il.
La célébration de ladite journée a permis aux organisateurs de réfléchir sur les sujets d’intérêt commun qui concernent la lutte contre la corruption pour mieux identifier les activités à mener durant l’année 2017 afin de réduire considérablement le phénomène au Bénin.

Boniface CAKPO
Commentaires

Dans le dossier

Activités économiques
Sondage
Nous suivre

Nos réseaux sociaux


Comment